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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 01:02
L’importance de rejeter le Tâghût

Le Cheykh Sulaymân Ibn Sahmân –qu’Allah lui fasse miséricorde- dit :

« Allah nous a ici démontré que seul celui qui désavoue le Tâghût s’agrippe à l’anse la plus solide, et le désaveu du Tâghût devance la Foi en Allah car il se peut qu’une personne prétende avoir Foi en Allah alors qu’il ne s’écarte pas du Tâghût, sa prétention n’est alors que mensonge. Allah a dit : « Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, [pour leur dire]: «Adorez Allah et écartez-vous du Tâghoût » » [Surate 16 verset 36] Allah nous annonce ici que tous les messagers furent envoyés avec pour message de s’écarter du Tâghût. Celui qui ne s’en écarte pas contredit donc tous les Envoyés. »51


Le Cheykh ‘Abdurrahmân Ibn Hassan –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit

« Le monothéisme, c’est rejeter toute forme de Tâghût que les serviteurs adorent en dehors d’Allah… Le monothéisme est la base le a Foi grâce auquel les œuvres sont pieuses et sans lequel [les œuvres] sont détruites. »52


Et il dit aussi : « Allah a dit « Quiconque rejette le Tâghût tandis qu’il a Foi en Allah, s’est cramponner à l’anse la plus solide qui ne peut se briser… » [Surate 2 verset 256] Le verset prouve qu’un n’homme ne peut se cramponner à « Il n’y a de vrai dieu qu’Allah » que s’il rejette le Tâghût, car c’est ça l’anse la plus solide qui ne peut se briser. Celui qui n’est pas convaincu de ça n’est pas musulman car il ne s’est pas cramponné à « il n’y a de vrai dieu qu’Allah ». Médites-donc ! Et soit convaincu de ce qui te sauvera du châtiment d’Allah : l’accomplissement du sens de « Il n’y a de vrai dieu qu’Allah » en reniant [ce que ce témoignage renie] et en affirmant [ce que ce témoignage affirme] . »53

 
Et le Cheykh Muhammad Ibn ‘Abdelwahhâb –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit « L’Islam n’est valide qu’en faisant rupture54 –avec ces Tawâghît qui sont  adorés à la place d’Allah- et en les excluant de l’Islam, comme le dit Allah « Quiconque rejette le Tâghût tandis qu’il a Foi en Allah, s’est cramponner à l’anse la plus solide qui ne peut se briser… » »55


Et il expliqua aussi la différence entre l’injustice qui annule l’Islam et celle qui ne l’annule pas en disant : « Comment comparer l’injustice qui lorsqu’un homme la prononce ou glorifie les Tawâghît ou plaide en leur faveur56 sort de l’Islam par ce geste même s’il était un pieux jeûneur, avec l’injustice qui ne fait pas sortir de l’Islam mais qui au pire des cas sera sanctionné par le talion, ou au mieux pardonnée par Allah ?! Il y a une grande différence entre les deux ! »57

 
Et il dit aussi : « Sache qu’Allah te fasse miséricorde, que la première chose qu’Allah ordonna aux fils d’Âdam est le rejet du Tâghût et la Foi en Allah, et la preuve de cela est le verset « Et Nous avons envoyé dans chaque communauté un messager pour leur dire « Adorez Allah et écartez vous du Tâghoût ! » [Surate 16 verset 36] »58


Et il dit dans « Le livre du monothéisme » : « Le septième point est ce grand point : l’adoration d’Allah ne peut exister qu’en rejetant le Tâghût »59


Le Cheykh Sulaymân Ibn ‘Abdallah dit « Puisque le monothéisme et le témoignage qu’il n’y a de vrai dieu qu’Allah signifient qu’il ne faut rien adorer d’autre qu’Allah et ne jamais croire qu’un autre qu’Allah puisse causer le bien ou le mal, et aussi de rejeter tout ce qui est adoré d’autre qu’Allah, de se désavouer d’eux et de ceux qui les adorent. »60

 
Et le Cheykh Muhammad Ibn ‘Abdelwahhâb dit dans son livre « Le livre du monothéisme » : « C’est l’une des plus magistrales explications du sens de « Il n’y a de vrai dieu qu’Allah » car il n’a pas considéré que la simple prononciation de cette phrase protège le sang et les bien, ni même le fait de savoir ce qu’elle veut dire, [ni le fait de l’admettre ni même le fait de n’invoque qu’Allah seul sans associé] tant qu’il n’aura pas ajouté à tout ça : le rejet de tout ce qui est adoré d’autre qu’Allah61. S’il doute ou hésite son sang et ses biens ne sont pas protégé. »62

 

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51 Ad-Durar Us-Saniyya 10/502

52 Fath Ul Majîd p. 393, 394

53 Ad-Durar Us-Saniyya 11/263

54 Sois attentif mon frère monothéiste, que dit le Cheykh ? Il dit « L’Islam n’est valide que… » Ça veut dire qu’un homme sera monothéiste si et seulement s’ il rompt avec les Tawâghît et qu’il les exclu de l’Islam. Mais aujourd’hui, nous n’entendons aucun savant contemporain exclure les Tawâghît de l’Islam ni rompre avec eux. A notre époque où la rareté de l’Islam est à son apogée, dès que quelqu’un exclu un Tâghût de l’Islam on voit les savants se dresser contre lui et l’accuser d’être un kharijite, un empressé et un terroriste. Et ils manipulent les gens car la tendance des kharijites est d’exclure de l’Islam les monothéistes coupables de grands péchés alors que là nous parlons de quelqu’un qui exclu de l’Islam un Tâghût en vertu d’un geste ou d’un  Remarque aussi que le Cheykh a considéré que le fait d’exclure ces Tawâghît de l’Islam fait partie des principes même de l’Islam, contrairement à ce que disent les prétendus salafis contemporains qui disent « Il ne nous intéresse pas de savoir si untel est mécréant ou pas, Tâghût ou pas… Allah ne m’a pas demandé de chercher après ça ! » Nous nous innocentons auprès d’Allah de cet égarement.

55 Ad-Durar Us-Saniyya 10/53

56 A l’attention de tous ceux qui sont pris de lâcheté et de faiblesse : Prend garde à plaider en faveur des

Tawâghît ! Si tu n’es pas capable de dire la vérité, ne va pas pour autant dire des mensonges ! Et cette parole du

Cheykh est une vraie perle !

57 Ad-Durar Us-Saniyya 10/55, 56

58 Ad-Durar Us-Saniyya 1/161

59 Fath Ul Majîd p.29

60 Taysîr Ul ‘Azîz El Hamîd p.152

61 Ça veut dire : rejeter le Tâghût.

62 Note du traducteur : Voir dans Ad-Durar Us-Saniyya 8/212

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 00:52
L’homme est chargé de connaître le monothéisme mais aussi son inverse qui n’ est autre que donner un associé à Allah, ce qu’Allah ne pardonne jamais. Et nul n’ est excusé de l’ignorer ni n’est excusé d’avoir imité aveuglément quelqu’un d’au tre.

Le Cheykh ‘Abdullah Ibn ‘Abderrahmân Abû Butayn a dit « Et ce qui est étrange, c’est que lorsque certaines personnes entendent quelqu’un parler de ce que veut dire « Il n’y a pas de vrai dieu autre qu’Allah » et de ce que conteste et ce qu’affirme cette phrase, ils se mettent à critiquer et disent : « Nous ne sommes pas chargé des gens ni de parler sur eux ! » On leur répond alors qu’ils sont chargés de connaitre le monothéisme -pour lequel Allah a crée les djinns et les humains, et pour lequel Il a envoyé tous Ses Messagers, afin qu’ils y appellent- et de connaître son opposé qui est de donner un associé à Allah, ce qu’Allah ne pardonne pas. Et il n’y a pas d’excuse d’ignorer cela, et il n’est pas permis d’imiter quelqu’un d’autre que le prophète à ce sujet, car il s’agit là du plus fondamental principe de l’Islam. »46


Et le Cheykh Muhammad Ibn ‘Abdelwahhâb –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit « Et tu sais que c’est ça le monothéisme, qui est encore plus obligatoire que prier et jeûner, grâce auquel Allah pardonnera au jour du jugement à quiconque l’aura pratiqué, et ne pardonnera jamais à celui qui l’a ignoré même s’il étai t un dévot. Et tu sais que ceci est donner un associé à Allah, ce qu’Allah ne pardonnera jamais à celui qui l’a commis [sans s’en être repentit avant de mourir] et qui est plus grave encore auprès d’Allah que forniquer ou assassiner, et ceci bien que celui qui le commet désir par lui se rapprocher d’Allah. »47

 

Et le Cheykh ‘Abdullah Ibn ‘Abderrahmân Abû Butayn a dit « Allah –gloire à Lui- n’a qu’imposé à Sa création de Lui obéir et d’obéir à Son messager, et leur a ordonner de reporter leurs disputes à Son Livre et à la Sunna de Son messager. Et les savants sont unanimes pour dire qu’il n’est pas permis d’imiter quelqu’un48 dans la question du monothéisme et de la prophétie. »49


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46 ‘Aqîdat Ul Muwahhidîn p.16. Note du traducteur : Aussi dans Ad-Durar Us-Saniyya 12/59

47 Ad-Durar Us-Saniyya 2/77

48 Sois attentif à ça, et apprend les preuves concernant le monothéisme mon frère ! Car il n’est pas permis d’imiter quelqu’un dans ce sujet, à l’unanimité.

49 Ad-Durar Us-Saniyya 10/399

50 Ad-Durar Us-Saniyya 2/23

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 00:44
Ne pas chercher à donner un égal à Allah n’ est pas une
excuse pour celui qui Lui donne un associé.

Le Cheykh ‘Abdullatîf Ibn ‘Abderrahmân –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit « Et celui qui invoque un autre qu’Allah comme un mort ou quelqu’un d’absent, ou implore le secours [que seul Allah peut donner] d’un autre qu’Allah est un associateur mécréant, même s’il ne cherchait par là qu’à se rapprocher d’Allah et qu’il recherchait l’intercession [ce celui qu’il invoque en dehors d’Allah.] »44


Et le Cheykh ‘Abdurrahmân Ibn Hassan –puisse Allah lui faire miséricorde- a dit « Et il y a plusieurs catégories de gens qui, dans cette communauté, s’opposent à ce principe qu’est le monothéisme : soit c’est un Tâghût qui rivalise avec Allah dans la Seigneurie ou la Divinité et appelle les gens à rendre des cultes aux idoles. Soit un associateur qui invoque autre qu’Allah et se rapproche [de cet autre] en lui vouant quelque forme d’adoration que ce soit. Ou alors celui qui doute du monothéisme : est- il la vérité ? Ou bien est-il possible qu’on puisse donner un égal à Allah dans le culte ? Ou encore un ignorant qui pense que donner un associé à Allah est une religion qui rapproche d’Allah. Et c’est hélas ainsi que l’on trouve la plupart des gens, à cause de leur ignorance et de leur imitation aveugle de leurs ancêtres. Lorsque la rareté de la religion s’est accentuée, la connaissance de la religion des messagers s’est oubliée. »45

 

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44 Ad-Durar Us-Saniyya 1/567

45 Fath Ul Majîd p.370

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 06:29
Que veut dire « dieu » ?

Le Cheykh Muhammad Ibn ‘Abdelwahâb –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit « Un dieu, c’est ce que les gens de notre époque appellent « Le cheikh » ou « le Sidi », ceux en qui on croit qu’il y a une force mystique, que les gens pensent être capable de causer le bien et de repousser le mal. Celui qui a ce genre de croyance envers ces personnes là ou même envers un prophète ou qui que ce soit : il l’aura pris pour un dieu autre qu’Allah. Lorsque les fils d’Israël ont eu des croyances envers Jésus fils de Marie et sa mère, Allah les qualifia de dieux, Allah a dit « Et lorsqu’Allah dira « Ô Jésus fils de Marie, est-ce toi qui a dit aux gens « Prenez nous, moi et ma mère, pour des dieux autres qu’Allah » Il répondra « Gloire à Toi ! Je n’ai pas à dire de moi ce qui n’est pas vrai, si je l’avais dit Tu l’aurais su car Tu sais ce qu’il y a dans mon âme et je ne sais pas ce qu’il y a dans la Tienne ! Tu es le seul qui connaisse les mystères… » [Surate 5 verset 116] »41

 

Et le Cheykh ‘Abdullah Ibn ‘Abderrahmân Abû Butayn –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit « Lorsque l’homme sait ce que veut dire « dieu » et réalise que cela veut dire « l’adoré » et qu’il sait ce qu’est véritablement l’adoration, il se rendra compte que celui qui voue la moindre adoration à un autre qu’Allah aura adoré cet autre et l’aura pris pour un dieu même s’il évite de lui donner le nom de « dieu »42 ou « d’adoré » et qualifie son geste de « cheminement vers d’Allah » ou de « demande d’intercession » ou de « refuge » etc. L’associateur est un associateur qu’il le veuille ou non tout comme l’usurier est un usurier qu’il le veuille ou non, même s’il ne qualifie pas son geste d’usure, et celui qui boit du vin est un buveur de vin même s’il
donne à son geste un autre nom. »43

 

40 Taysîr Ul ‘Azîz El Hamîd pp. 80, 81

41 Majmû3at Ur-Rasâ’ili Wal Masâ’il En-Nejdiyya 4/38

42 A partir des propos du Cheykh, tu comprendras qu’il n’est pas une condition pour qualifier de mécréant celui qui commet un geste annulant l’Islam que ce dernier sache que son geste

est une mécréance ni qu’il soit conscient de sa gravité.

43 ‘Aqîdat Ul Muwahhidîn page 18. Note du traducteur : se trouve également dans Ad-Durar

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 06:21
Prononcer le témoignage du monothéisme sans savoir ce qu'il veut dire ni pratiquer ce qu'il implique ne sert absolument à rien selon l'unanimité.

Le Cheykh Sulaymân Ibn 'Abdallah –qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit « Sa parole "celui qui témoigne qu'il n'y a de vrai dieu qu'Allah" c'est-à-dire celui qui prononce cette parole en sachant ce qu'elle veut dire et en pratiquant ce qu'elle implique dans son cœur et de son corps, comme le prouve la parole d'Allah "Sache qu'il n'y a de vrai dieu qu'Allah" [Surate 47 verset 19] et le verset "Sauf ceux qui témoignent de la vérité alors qu'ils savent…" [Surate 43 verset 86] Par contre, le prononcer sans savoir ce que ça veut dire ou sans pratiquer ce que cela implique ne sert absolument à rien selon l'unanimité… Malheur à celui pour qui Abû Jahl et les chefs de l'impiété de Quraych32 sont plus connaisseur que lui de ce que veut dire "Il n'y a de vrai dieu qu'Allah" »33


Et le Cheykh ‘Abdurrahmân Ibn Hassan –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit dans son commentaire du « Livre du monothéisme » : « Celui qui le dit –il n’y a de vrai dieu qu’Allah- en le met en pratique sincèrement et le consacre à Allah, en l’acceptant, en l’aimant et en s’y soumettant : Allah le fera entrer au paradis selon ses œuvres. »34

 

Et le Cheykh Muhammad Ibn ‘Abdelwahhâb a dit : « Lorsque tu sauras que les mécréants ignorants connaissent cela, tu verras combien il est étonnant qu’une personne se prétende de l’islam alors qu’elle ne connaît même pas de l’explication de cette parole ce qu’en connaissaient les mécréants ignares ! Il pense en faite qu’elle n’est qu’une prononciation de lettres sans qu’il n’y ait aucune conviction d’un quelconque sens dans le cœur. L’expert de chez eux pense que cette parole veut dire

« Il n’y a pas de créateur et de nourrisseur autre qu’Allah, nul ne donne la vie et nul ne donne la mort, et nul ne gère l’univers si ce n’est Allah. » En fait, il n’y a aucun bien dans une personne lorsque les mécréants ignares savent encore mieux que lui ce que veut dire la phrase « Il n’y a de vrai dieu qu’Allah. » »35

 

Et il dit aussi : « Il n’est point de divergence dans la communauté, que le monothéisme doit être dans le cœur sous forme de connaissance, sur la langue sous forme de parole, et sur le corps sous forme de mise en pratique des commandements et de l’abandon des interdictions. S’il manque quoi que ce soit de cela, l’homme n’est pas musulman.36 Si quelqu’un admet le monothéisme mais ne le pratique pas, c’est un mécréant rebelle comme l’était pharaon ou comme l’est Iblîs. S’il pratique apparemment le monothéisme sans y croire dans son cœur alors c’est un pure hypocrite, pire encore que le mécréant [classique]. »37


Et il dit aussi : « Sache, qu’Allah te fasse miséricorde, que le sens de « Il n’y a de vrai dieu qu’Allah » est une contestation et une affirmation : « Il n’y a de vrai dieu » est une négation, « qu’Allah » est une affirmation. Cette phrase conteste quatre choses, et affirme quatre choses : Elle conteste les divinités, les Tâghût, les rivaux et les seigneurs. Quant à la divinité, c’est ce que à quoi tu t’adresses afin qu’il t’apporte le bien ou repousse le mal, en agissant de la sorte tu le prends pour un dieu. Les Tâghût sont ce qui est adoré et qui est d’accord, ou qui s’érige en tant pour se faire adorer comme le font Chamsân, Tâj ou Abû Hudayda. Quant aux rivaux, c’est ce qui te détourne de la religion de l’Islam comme la famille, la maison, la tribu ou l’argent, c’est un rival car Allah a dit « Et il y a des gens qui prennent des rivaux en dehors d’Allah, qu’ils aiment comme on aime Allah. » [Surate 2 verset 165] Quant aux seigneurs, c’est ce qui te donne des avis contraires à la vérité, et que tu suis en le croyant38, selon la parole d’Allah « Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines pour seigneurs en dehors d’Allah… » Et elle affirme quatre choses. Premièrement : l’intention, c'est-à-dire que tu ne recherches qu’Allah uniquement, que tu Le vénères et que tu L’aimes selon la parole d’Allah « Et ceux qui ont la Foi ont un plus fort amour envers Allah » [Surate 2 verset 165] ainsi que la peur et l’espoir selon la parole d’Allah « Et si Allah te fait atteindre un mal, nul ne peut le lever à part Lui, et si Allah te veut du bien alors nul ne peut rejeter Sa grâce. Il la donne à qui Il veut de Ses serviteurs, et Il est le pardonneur qui fait miséricorde. » [Surate 10 verset 107] »


Celui qui sait ça rompra tout lien avec autre qu’Allah, et ne se souciera pas de l’austérité du mensonge. C’est ce que nous enseigne Allah au sujet d’Ibrâhîm –que la bénédiction et le salut soient sur notre prophète ainsi que sur lui- lorsqu’il brisa les idoles et désavoua son peuple, selon la parole d’Allah « Vous aviez un belle exemple à suivre en Ibrâhîm et ceux qui étaient avec lui lorsqu’ils dirent à leur peuple « Nous rompons avec vous et ce que vous adorez d’autre qu’Allah, nous mécroyons en vous… » [Surate 60 verset 4] »39


Et le Cheykh Sulaymân Ibn ‘Abdallah –qu’Allah lui fasse miséricorde- dit :

« Il ne fait pas de doute que si l’un des associateurs avait prononcé « Il n’y a de vrai dieu qu’Allah » et aussi que Muhammad est le messager d’Allah sans savoir ce que veut dire « dieu » ni ce que veut dire « messager » et qu’il eu fait la prière, le jeûne et le pèlerinage sans savoir ce que c’est sauf qu’il ait vu les gens le faire et les a donc imité et sans exprimer aucune forme de polythéisme, nul ne doute qu’une telle personne n’a pas d’Islam. Et tout les savants du Maghreb ont émit cet avis religieux au début du 12ième siècle de l’hégire voir même avant, concernant une personne qui était comme ça, comme nous le mentionne l’auteur Malékite de « Ad-Durr Uth- Thamîn Fî Charh El Murchid El Ma3în », et le commentateur de cet ouvrage a annoté : « L’avis qu’ils ont émis est extrêmement évident, il n’est pas possible que deux personnes puisses être en désaccord sur un tel cas. » Fin de citation. »40

 

 

32 C'est une catastrophe aujourd'hui où la plupart des gens ne savent pas ce que veut dire "il n'y a de vrai dieu qu'Allah", ou alors celui qui sait ce que ça veut dire ne le met pas en pratique mais au contraire commet ce qui l'invalide comme si cela ne nuisait pas à son

monothéisme. Le pauvre ne se rend même pas compte qu'il a invalidé son monothéisme et qu'il a apostasié de l'Islam.

33 Taysîr Ul 'Azîz El Hamîd pp. 72, 73

34 Qurrat ‘Uyûn El Muwahhdîn p.32

35 Ad-Durar Us-Saniyya 1/70

36 Contrairement à ce que disent les extrêmes Murji’a qui prétendent que la Foi ne se trouve que dans la conviction du cœur, alors que la définition exacte de la Foi est qu’elle est la conviction du cœur, la prononciation de la langue et la pratique du corps, et qu’elle augmente lorsqu’on obéit et qu’elle diminue lorsqu’on désobéit.

37 Ad-Durar Us-Saniyya 2/124, 125

38 Note en Annexe page 24.

39 Majmû3at Ur-Rasâ’ili Wal Masâ’il En-Nejdiyya 4/34, 35

40 Taysîr Ul ‘Azîz El Hamîd pp. 80, 81

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 06:17

Le principe de l’Islam :


L’imam Muhammad Ibn ‘Abdelwahhâb a défini l’Islam en disant : « Le principe de l’Islam et sa règle sont deux points, le premier : le commandement d’adorer Allah seul, sans aucun associé, l'encourager, s'unir pour cela et exclure de l'Islam26 celui qui le l'abandonne. Le deuxième : Avertir contre le crime de donner un égal à Allah, considérer la gravité de ce crime, se désunir pour lui et exclure de l'Islam celui qui le commet. »27


'Abdurrahmân Ibn Hassan –qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit « Le principe de l'Islam et sa base c'est que le serviteur se montre docile envers Allah de son cœur et de ses membres, en se soumettant à Lui à travers le monothéisme, et en Le considérant unique dans la divinité et la Seigneurie en dehors de tout autre que Lui, en faisant primer la volonté de son Seigneur sur tout ce qu'aiment et désir son âme28. »29


Et le Cheykh Muhammad Ibn 'Abdelwahhâb –qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit : « Sache, qu'Allah te fasse miséricorde, que la religion d'Allah se trouve dans le cœur par conviction amour et haine, sur la langue par la prononciation et en cessant de prononcer la mécréance, et sur le corps en accomplissant les piliers de l'Islam et en cessant de commettre les œuvres qui font sortir de l'Islam. S'il manque l'une de ces trois parties, la personne devient mécréante30 et apostasie. »31

 

26 Regarde et sois attentif au fait que le Cheykh –qu'Allah lui fasse miséricorde- a considéré que le Takfîr [le fait d'exclure de l'Islam quelqu'un] fait partie des règles de l'Islam, contrairement à ce que prétendent les prétendus "salafis" aujourd'hui.

27 Ad-Durar Us-Saniyya 2/22

28 Alors qu'aujourd'hui, ce sont les désirs qui sont suivit et non la loi.

29 Majmû3at Ur-Rasâ'ili Wal Masâ'il En-Nejdiya 4/420

30 Contrairement à ce que disent les prétendus "salafis", qui mettent en condition de renier la vérité et d'avoir conviction de la permission de la mécréance pour sortir de l'Islam.

31 Ad-Durar Us-Saniyya 10/87

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 06:00
Attention ! Attention au fait de donner un associé à Allah dans l ’o béissance !

Le Cheykh ‘Abdurrahmân Ibn Hassan a dit dans son commentaire du « Livre du monothéisme » : « Et dans ce Hadîth –le Hadîth de ‘Adiy Ibn Hâtim- se trouve une preuve que le fait d’obéir aux rabbins et aux moines dans la désobéissance d’Allah est une adoration qui leur est vouée en dehors d’Allah, et que c’est une association majeur qu’Allah ne pardonne pas. »23


Et Muhammad Ibn ‘Abdelwahhâb dit : « La troisième forme [d’association à Allah] est de donner un associé dans l’obéissance. La preuve est le verset : « Ils ont prit leurs rabbins et leurs moines pour seigneurs en dehors d’Allah, ainsi que le Messie fils de Marie. Alors qu’il ne leur a été commandé que de n’adorer qu’une seule divinité, pas de vraie divinité que Lui ! Qu’Il soit purifié de ce qu’ils Lui associent ! »[Surate 9 verset 31] Et l’explication de ce verset ne pose aucun

problème : c’est le fait d’obéir aux savants24 et aux dévots dans la désobéissance, et non pas de les invoquer. C’est ainsi que le prophète l’expliqua à ‘Adiy Ibn Hâtim lorsqu’il l’interrogea sur ce verset et dit « Mais nous ne les adorons pas ! » Alors le prophète lui rappela que leur adoration consistait à leur obéir dans les péchés. »25


- - - -

 

23 Fath Ul Majîd p.390

24 Et c'est devenu quelque chose d'évident dans beaucoup de régions dites musulmanes aujourd'hui, où les savants de l'égarement sont pris pour seigneurs en dehors d'Allah comme c'est particulièrement le cas en Égypte mais

aussi ailleurs.

25 Majmû3at Ut-Tawhîd p.5. Note du traducteur : Aussi dans Ad-Durar Us-Saniyya 2/70

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 05:50
Ce qu’implique de témoigner de la prophétie [de Muhammad] et ce que cela nécessite.

 

Le Cheykh ‘Abdurrahmân Ibn Hassan –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit dans son commentaire du « Livre du monothéisme » : « Et lorsqu’il dit « Et que Muhammad est le serviteur d’Allah et Son messager » cela veut dire : je témoigne que Muhammad est Son serviteur et Son messager, j’en témoigne sincèrement et sûr de moi. Et ceci implique de le suivre et de vénérer ses commandements et ses interdictions et de ne pas se séparer de sa Sunna –qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix- et de ne jamais le contredire par l’avis de qui que ce soit puisque tout autre que lui –paix et salut sur lui- est sujet à l’erreur alors que le prophète –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- a été rendu infaillible par Allah et Il nous a ordonné de lui obéir et de le prendre pour modèle, et menaça quiconque cesse de lui obéir en disant « Et il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, lorsqu’Allah et Son messager ont décrété un ordre, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. » [Surate 33 verset 36] Et il dit « Que ceux qui contreviennent à Son commandement prennent garde qu’un fléau ne les touche ou que ne les atteigne un douloureux châtiment. » [Surate 24 verset 63] L’imâm Ahmad –qu’Allah lui fasse miséricorde- disait : « Sais-tu ce qu’est le fléau ? Le fléau c’est de donner un associé à Allah. Il se peut qu’en rejetant l’une de ses paroles il ne tombe dans son cœur quelque penchant qui le fasse périr. »18 Mais le laxisme dans le suivit voir l’abandon même du suivit

sont bel et bien arrivé, ainsi que le fait de faire primer les avis de ceux qui peuvent se tromper sur l’avis du prophète –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- et tout particulièrement de la part de prétendu savant, c’est ce qu’il s’avère. »19


Et le Cheykh Sulaymân Ibn ‘Abdallah –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :

 

« Ibn Rajab nous dit… : « Celui qui aime Allah et Son messager d’un amour sincère de son cœur, cela le poussera a aimer de son cœur ce qu’Allah et Son messager aiment, et à détester ce qu’Allah et Son messager détestent, et à se satisfaire de ce qu’Allah et Son messager se satisfont, et de se courroucer pour ce qui courrouce Allah et Son messager, et de pratiquer de ses membres ce qu’impliquent l’amour et la haine.
 

 

Ainsi, s’il pratique de ses membres ce qui contredit cela en commettant quelque chose qu’Allah et Son messager détestent ou en abandonnant quelque chose qu’Allah et Son messager aiment malgré qu’il sache que c’est obligatoire et qu’il soit capable de le pratiquer cela prouvera un manque d’amour qui lui est obligatoire d’avoir. Il se doit donc de se repentir de cela et de revenir pour compléter et parfaire l’amour qu’il lui est obligatoire d’avoir. Ainsi toutes les désobéissances naissent du fait de faire primer le désir personnel20 sur l’amour d’Allah et de Son messager… Et de même pour les inventions religieuses, elles ne naissent que du fait de faire primer les désirs sur l’amour d’Allah et l’amour de ce qu’aime Allah.
Il en est de même pour le fait d’aimer les personnes, il est obligatoire dans ce domaine que cela soit conforme à ce qu’a enseigné le messager d’Allah –qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix-… et « quiconque aime pour Allah et déteste pour Allah, donne pour Allah et prive pour Allah, aura parfait la Foi. » Quant à celui dont l’amour et la haine, le dont et la privation se font selon les désirs personnel, il aura
manqué à sa Foi qu’il lui est obligatoire d’avoir, il lui sera donc obligatoire de se repentir de cela et de revenir à la conformité avec l’enseignement du messager – qu’Allah le bénisse et lui accorde le salut- en faisant primer l’amour d’Allah et de Son messager et ce qui satisfait Allah et Son messager sur les désires et les buts personnels. »21


Et le Cheykh ‘Abdurrahmân Ibn Hassan –qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit

« C’est ce que l’on retrouve chez la majorité des gens : rejeter la vérité lorsqu’elle contredit les désirs et la contredire avec les opinions. Ceci est un manque de religiosité et une faiblesse de Foi et de certitude. »22

 

- - - - -

16 Taysîr Ul ‘Azîz El Hamîd 546, 547

17 Que ton procédé et ta méthode soit de suivre la preuve selon la compréhension des compagnons et de leurs disciples, Ô frère monothéiste ! Et ne prête nulle attention aux canailles contemporaines qui te

contredisent.

18 Beaucoup de ceux qui aujourd’hui recherchent la vérité abandonnent cette vérité car celle-

ci va à l’encontre de leurs désirs et de leur jouissance de ce bas monde. Qu’ils se préservent donc de la colère d’Allah s’ils tombaient dans les penchants et la perdition pour ne pas avoir suivit la vérité. Nous implorons Allah de nous accorder la fermeté sur notre religion.

19 Qurratu ‘Uyûn El Muwahhidîn p.26.

20 Suivre les désirs peut revenir à les adorer en dehors d’Allah, comme le dit Allah : « as-tu vu celui qui a pris son désir pour dieu qu’il adore, et qu’Allah a égaré après qu’il ait sut ? » [Surate 45 verset 23]

21 Taysîr Ul ‘Azîz El Hamîd pp. 569, 570

22 Majmû3at Ur-Rasâ’ili Wal Masâ’il En-Nejdiyya 4/294

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 04:13

Sache qu’imiter consiste à accepter l’avis de quelqu’un sans connaitre la preuve légal sur laquelle il se base pour le fonder. « Et il n’y a pas de divergence entre les gens pour dire que l’imitation n’est pas un savoir, et qu’on ne qualifiera jamais un « imitateur » de savant. »14

C’est pour ça que les savants –puisse Allah leur faire miséricorde- ont interdit aux autres de les suivre aveuglément. Les Imâm –puisse Allah leur faire miséricorde- ont dit « La parole de toute personne est susceptible de se voir acceptée ou abandonnée sauf le messager d’Allah –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut-

. »

L’imâm Abû Hanîfa –qu’Allah lui fasse miséricorde- par exemple disait :

« Lorsque vient le Hadîth du messager d’Allah –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- alors nous y obéissons immédiatement. Et lorsque nous vient le récit des compagnons –qu’Allah les agrée- alors nous y obéissons immédiatement. Mais lorsque nous vient l’avis des disciples, eh bien ils ne sont que des hommes et nous ne sommes que des hommes. »


Et l’imâm Mâlik –qu’Allah lui fasse miséricorde- disait : « Chacun d’entre nous peut rejeter ou être rejeté sauf celui qui se trouve dans cette tombe » il visait la tombe du messager d’Allah –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut-.


L’imâm Châfi3î –qu’Allah lui fasse miséricorde- disait : « Si le Hadîth est authentique alors il devient mon avis » et il disait aussi « Si mes propos contredisent les propos du messager d’Allah –qu’Allah le bénisse et lui accorde le salut- alors jetez mes propos contre le mur. » Et il disait aussi « Les musulmans sont unanimes pour dire que celui à qui apparaît la sunna du messager d’Allah n’a en aucun cas le droit de l’abandonner pour suivre l’avis d’un autre. »


Et l’imâm Ahmad disait « Je ne peux que m’étonner de ces gens qui connaissent la chaine de narration du Hadîth et sa fiabilité, mais qui optent tout de même pour l’avis de Sufyân, alors qu’Allah a dit « Que ceux qui contreviennent à Son commandement prennent garde qu’un fléau ne les touche ou que ne les atteigne un douloureux châtiment. » » Et il disait « Ne me suivez pas aveuglément, ni moi ni Mâlik ni Châfi3î ni El Awzâ3î ni Eth-Thawrî, mais prenez de là où ils ont pris. »


‘Abdallah Ibn ‘Abbâs –qu’Allah l’agrée- disait « Il s’en faut peu pour que des pierres ne tombent du ciel sur vous! Je vous dis que le messager d’Allah –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- a dit, et vous me dites « Abû Bakr et ‘Umar ont dit » ?! »15

 

Le Cheykh savantissime Sulaymân Ibn ‘Abdallah qu’Allah lui fasse miséricorde a dit « Mais il est obligatoire et inévitable pour le croyant que de mettre en pratique le Livre d’Allah et la sunna de Son messager –puisse Allah le bénir et lui

 

accorder le salut- dès qu’ils lui parviennent et qu’il en a compris le sens, quelque soit le sujet auquel ils se rattachent, et même si cela doit l’amener à contredire qui que ce soit. Tel est le commandement que notre Seigneur nous a prescrit ainsi que notre prophète –que la paix et la bénédiction soient sur lui- et les savants sont unanimes sur ce point. Seuls les ignares imitateurs [Muqallid] contredisent cela, et ces derniers ne sont point des gens du savoir selon l’unanimité que nous ont relaté les gens de science tel Abû ‘Umar Ibn ‘Abdelbarr et d’autres… »16


Et ‘Abdullah Ibn Mas3ûd –puisse Allah l’agrée- a dit : « Conformez-vous et n’inventez pas [dans la religion] car cela vous suffit ! »


Et l’imâm El Awzâ3î –qu’Allah l’agrée- a disait « Tu te dois de suivre les traces des anciens même si les gens te rejettent, et prend garde aux opinions des hommes même s’ils les décorent pour te séduire. »


Ibn Taymiyya –qu’Allah lui fasse miséricorde- disait « Celui qui perd la preuve s’égare du chemin. »17


Et Ibn El Qayyim –puisse Allah lui faire miséricorde- a dit :

« Par Allah, ce n’est point les péchés que je crains, alors qu’ils sont sur la voie de la pitié et du pardon. Mais ce que je crains, c’est que mon cœur ne se dépouille de cette révélation et du Coran pour juge, et qu’il se satisfasse des opinions des hommes et de leurs fabulations… »

 

14 Propos d’Ibn El Qayyim dans I3lâm El Mûqi3în 1/45

15 Fath Ul Majîd 387, 388

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 01:49

 

Les anciens –puisse Allah être satisfait d’eux- se montraient extrêmement sévère dans la condamnation de celui qui contredit les Hadîth pour suivre les opinions et les déviations malades, voir même allaient jusqu’à les boycotter par vénération et respect pour la Sunna.

En effet, l’imam Muslim rapporte dans son recueille de Hadîth authentique d’après Sâlim fils d’Abdallah qu’Abdullah Ibn ‘Umar a dit : « J’ai entendu le prophète –qu’Allah le bénisse et le salue- dire « N’empêchez pas l’accès des mosquées à vos femmes lorsqu’elles vous le demandent. » Alors Bilâl Ibn ‘Abdallah a dit « Par Allah, je leur en interdirai l’accès ! » C’est alors qu’Abdallah se mit à fortement l’insulter -jamais je ne l’ai entendu insulter quelqu’un à ce point- puis il dit : « Je t’informe de ce que dit le messager d‘Allah –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- et toi tu réponds « Par Allah je leur en empêcherai l’accès » ! »


Et El Bukhârî et Muslim rapportent d’après ‘Abdullah Ibn Mughaffal –puisse Allah être satisfait de lui- que ce dernier vit un homme lancer une pierre avec ses doigts [pour chasser]. Il lui dit alors « Ne lance pas de pierre [pour chasser] car le messager d‘Allah a interdit le lancé de pierre, ou alors il détestait le faire. Il a dit « Avec cette pierre on n’arrive pas a tuer un gibier ni a blesser un ennemis, mais cela risque de casser une dent ou de crever un œil. » Puis j’ai revu cet homme chasser en lançant une pierre, alors je lui ai dit « Je te rapporte que le messager d’Allah –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- a interdit de faire ça ou qu’il le détestait, et toi tu continues à le faire ? Plus jamais je ne t’adresserai la parole ! »

Et El Bukhârî rapporte dans son recueille de Hadîth authentiques d’après Zubayr Ibn ‘Arabî qui dit : « Un homme interrogea Ibn ‘Umar –puisse Allah être satisfait de lui et de son père- concernant le fait de saluer la pierre noire. Il répondit « j’ai vu le messager d’Allah –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- la saluer et l’embrasser. » Il dit alors « Mais vois-tu, si je me fais bousculer ou écraser ? » Il dit « laisse tes « vois-tu » de coté ! Je te dis que j’ai vu le messager d’Allah –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- la saluer et l’embrasser. »


Ibn Hajar commenta les propos d’Ibn ‘Umar « Laisse tes « vois-tu » de coté » en disant « Il lui a dit ça uniquement parce qu’il a compris qu’à travers cette question il cherchait à contredire le Hadîth avec son avis, c’est pour ça qu’il le gronda et qu’il lui ordonna d’accepter le Hadîth lorsqu’il l’entend et de se préservez de ses avis… » [Fath El Bârî’ 3/476]


Et Ibn ‘Abbâs disait lorsqu’on contredisait la Sunna avec l’avis d’Abû Bakr et d’‘Umar –qu’Allah les agrée- « Par Allah je sens que vous ne cesserez pas tant qu’Allah ne vous aura pas châtié. Je vous rapporte ce que le messager d’Allah a dit – puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- et vous me rapportez ce que disent Abû Bakr et ‘Umar ?! »

 

Le savantissime Sulaymân Ibn ‘Abdallah Ibn Muhammad Ibn ‘Abdelwahhâb – puisse Allah leur faire miséricorde- a dit « Si ces propos d’Ibn ‘Abbâs s’adressaient à celui qui contredit la Sunna par les avis d’Abû Bakr et de ‘Umar et ceci malgré le mérite de ces deux là, que penses-tu qu’il aurait dit à celui qui contredit les sunna du messager –qu’Allah le bénisse et le salue- avec l’avis de son imam ou d’une personne de la tendance à laquelle il s’affilie, et considère son avis comme étant un régulateur du Livre et de la Sunna, que ce qui est en accord avec cet avis est accepté par contre ce qui est en désaccord est rejeté ou doit être réinterprété… Vraiment, Allah est celui que nous implorons à l’aide.

 

Et quelle belle parole que celle de certains contemporains : « Et si l’argument qui leur vient va en faveur de l’avis de leurs pères, ils en sont satisfait. Sinon on dit qu’il faut l’interpréter, et ils l’interprètent très difficilement… »

 
Et il ne fait pas de doute qu’un tel agissement entre dans ce qu’Allah a dit « Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines pour seigneurs en dehors d’Allah » [Surate 9 verset 31] »5
Et Abû Es-Sâ’ib a dit « Nous étions chez Wakî3, lorsqu’il dit à un homme qui était chez lui et qui examinait les opinions : « Le messager d’Allah pratiquait le marquage des bêtes destinées à être sacrifiée6, et voilà qu’Abû Hanîfa dit que c’est là une torture ! » L’homme répondit « Il est certes rapporté qu’Ibrâhîm En-Nakha3î a dit « Le marquage est une torture envers l’animal. » J’ai alors vu Wakî3 se mettre dans une terrible colère puis dire : « Je te dis que le messager d‘Allah –qu’Allah le bénisse et le salue- a dit et toi tu dis « Ibrâhîm a dit ! » Comme tu mériterais d’être emprisonné !7 Tu ne sortiras pas d’ici tant que tu ne te seras pas rétracté de ton propos ! »8


Et Abû Ya3lâ rapporte dans « Tabaqât Ul Hanâbilah » 1/251 d’après El Fadhl Ibn Zyâd d’après Ahmad Ibn Hanbal qui dit « Il est parvenu à Ibn Abî Zi’b9 que Mâlik ne prenait pas le Hadîth « Le vendeur et l’acheteur ont le choix…10 » Il dit alors « Il faut lui ordonner de se rétracter sur ce point, s’il ne s’en repent pas il faut lui trancher la tête… » Or Mâlik n’a pas rejeté le Hadîth mais il l’a interprété autrement. »11

 

Et c’est ainsi que : « Les bons ancêtres étaient très sévères et se fâchaient très fort contre celui qui contredit le Hadîth du messager d’Allah –qu’Allah le bénisse et le salue- pour suivre un avis ou une déduction ou une appréciation ou l’opinion d’un homme qui qu’il soit, et ils boycottaient celui qui commettait une telle chose et blâmaient ceux qui lui donnaient des égaux12. Ils ne permettaient que d’être docile au messager d’Allah, de se soumettre à lui et de lui répondre par l’écoute et l’obéissance. Et il ne leur passait pas un moment par la tête de se retenir de l’accepter tant que cela n’allait pas selon la pratique ou la déduction ou l’avis d’untel et untel. Au contraire, ils mettaient en pratique la parole d’Allah le très haut : « Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, lorsqu’Allah et Son messager ont décrété un ordre, d’avoir encore le choix dans leur affaire. » Et Allah a dit « Non par ton Seigneur, ils n’auront pas de Foi tant qu’ils ne t’auront pas fait juge de leurs disputes puis qu’ils ne trouvent aucune gène de ta décision et qu’ils se soient soumis complètement. »… et les versets de ce genre. Nous en sommes arrivé à une époque où lorsqu’on dit à l’un d’eux : « Il s’avère que le prophète –qu’Allah le bénisse et le salue- a dit ceci et cela » il répond : « Qui a dit ça » il essaie ainsi de rejeter la source du Hadîth ou tout au moins de considérer son ignorance de celui qui le lui rapporte comme un argument en sa faveur justifiant son opposition au Hadîth ou l’abandon de sa mise en pratique. Mais s’il était sincère envers lui-même il saurait qu’une telle parole est la pire fausseté… Et nous ne connaissons absolument aucun imâm des imâm de l’Islam qui ait dit « Nous ne pratiquons pas le Hadîth du messager d’Allah –qu’Allah le bénisse et le salue- tant que nous ne connaissons pas quelqu’un qui l’ait mis en pratique, et si celui qui rapporte le Hadîth ignore qui est-ce qui l’a mis en pratique alors il n’est pas permis de le pratiquer » comme le disent certains. »13

 

- - - - -


4 Note du traducteur : les anciens est une formule qui désigne les Salafs, c’est-à-dire les 3 premières générations de musulmans

5 Taysîr Ul ‘Azîz El Hamîd pp 544, 545

6 Note du traducteur : Cette pratique était faite sur la bête réservée au sacrifice afin que, si elle

venait à s’égarer et que quelqu’un la retrouve il sache qu’elle était destinée au sacrifice et qu’il la ramène à la mosquée sacrée.

7 Combien sont ceux que nous voudrions voir emprisonnés aujourd’hui ! Tous ceux à qui

nous avons dit « Le messager d’Allah –qu’Allah le bénisse et le salue- a dit, et qui nous ont répondu « Oui, mais Cheykh untel a permis ça ! » Comme si ce Cheykh était une source de législation ! Nous nous

innocentons auprès d’Allah des suiveurs des passions !

8 Jâmi3 Et-Tirmizî 3/250, El Faqîh Wal Mutafaqqih 1/149

9 Note du traducteur : Il est Muhammad Ibn ‘Abdirrahmân Ibn Mughîrah Ibn El Hârith Ibn

Abî Zi’b des Bani ‘Âmir Ibn Lu’ay de Quraych naissance 80/700, décès 158/775. C’était un Tâbi3î, c'est-à-dire un disciple de compagnon du prophète. On demanda à l’imam Ahmad ce qu’il pensait de lui et de l’imâm Mâlik, Ahmad répondit : « Ibn Abî Zi’b est en meilleur forme physique, plus modeste et plus ferme sur la vérité que Mâlik auprès des sultans. » Source : El A3lâm liz-Zarkalî 6/189 Et Ahmad disait : « Ibn Abî Zi’b ressemble à Sa3îd Ibn Musîb. » [Tabaqât Ul Hanâbila 1/158]

10 Note du traducteur : C'est-à-dire que lors d’une vente, le vendeur et l’acheteur ont le droit de changer d’avis sur les closes du contrat de vente jusqu’à ce qu’ils se séparent et mettent fin à

leur discussion.

11 Note du traducteur : C’est ainsi que les pieux musulmans des premières générations se comportaient envers ceux qui selon eux allaient à l’encontre de la religion, sans se préoccuper

de la réputation ni du mérite de l’opposant, et n’hésitaient pas à les accuser d’apostasie lorsqu’il leur semblait percevoir chez eux quelque chose l’indiquant. Mais certains aujourd’hui pensent que les savants des sultans sont meilleurs que ces anciens et que celui qui ose remettre en doute leur mérite est un innovateur et un Takfiri, voir même un espion juif !

12 Note du traducteur : comme par exemple celui qui dit « Le prophète à dit ceci et cela et tel savant a dit ceci et

cela » comme s’il le mettait à égalité avec le prophète –qu’Allah le bénisse et lui accorde le salut-.

13 Propos d’Ibn El Qayyim dans I3lâm El Mûqi3în 4/244, 245

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  8365-حَدَّثَنَا فُضَيْلُ بْنُ عِيَاضٍ ، عَنِ الأَعْمَشِ ، عَنْ خَيْثَمَة ، عَنْ عَبْدِ اللهِ بْنِ عَمْرٍو , قَالَ : يَأْتِي عَلَى النَّاسِ زَمَانٌ يَجْتَمِعُونَ وَيُصَلُّونَ فِي الْمَسَاجِدِ وَلَيْسَ فِيهِمْ مُؤْمِنٌ. [مستدرك الحاكم برقم ٨٣٦٥]


Foudhayl Ibn Iyadh nous   rapporte, d’après Al-Amach, d’après Haythama, d’après Abd’Allah Ibn Amr   -qu’Allah les agrée- qui a dit : « Viendra au gens une époque ou il se rassemblerons et prierons dans les mosquées sans qu’il n’y est parmi eux, un seul croyant. » (Musulman Authentifié et rapporté par Al-Hakim n°8365, Ibn Abi Chayba n°30992, Kanz Al-Oumal n°31109, Al-Ajouri dans Al-shari’a page 87, Faryabi dans Sifat Al-Mounafiq n°101

 

30244- حَدَّثَنَا وَكِيعٌ ، عَن مُوسَى بْنِ عُبَيْدَةَ ، عَن وَهْبِ بْنِ وَهْبٍ ، عَن سَعِيدِ بْنِ الْمُسَيَّبِ ، عَن عُمَرَ ، أَنَّهُ كَانَ يَقُولُ إذَا اسْتَلَمَهُ يَعْنِي الْحَجَرَ : آمَنْت بِاللهِ وَكَفَرْت بِالطَّاغُوتِ. [مصنف ابن ابي شيبة برقم ٣٠٢٤٤]

 

Wakihrapporte, d’après Moussa Ibn Oubayda, d’après Wahb Ibn Wahb, d’après Saïd Ibn Al Moussayib, que Omar Ibn Al Khattab -qu'Allah les agrées- lorsqu’il touchait la pierre noir, disait : « J’ai Foi en Allah et je mécroie au Taghout » Rapporté par Ibn Abi Chayba dans sont Moussanaf n°30244 et n°16044

 

3518- حَدَّثَنَا حَاتِمُ بْنُ إسْمَاعِيلَ ، عَنْ جَعْفَرٍ ، عَنْ أَبِيهِ ، قَالَ : كَانَ عَلِيُّ بْنُ الْحُسَيْنِ يُعَلِّمُ وَلَدَهُ يَقُولُ قُلْ آمَنْت بِاَللَّهِ وَكَفَرْت بِالطَّاغُوتِ. [مصنف ابن ابي شيبة برقم ٣٥١٨]

 

Hatim Ibn Ismaïl rapporte d'après jaffar, d'après sont père qui dit: « Ali Ibn Al Housseyn -qu'Allah les agrées- enseignait a son fils ces paroles : « Dis : J’ai cru en Allah et mécru au Taghout. » Rapporté par Ibn Abi Chayba dans sont Moussanaf n°351

 

 

Mouadh Ibn Jabal –qu’Allah l’agrée- a dit : « J’accepte la vérité de quiconque l’apporte même si c’est un mécréant ou un pervers, et méfiez vous de l’égarement du sage, ils ont dis : comment savoir lorsqu’un mécréant dit une parole de vérité ? Il dit : la vérité est lumière. » Authentique rapporté par Abou Daoud n°4611 (202/4) Al-Hakim n°8422 (4/507) Bayhaqi n°20705 (10/210) Dhahabi 1/405 Majmoû‘Al Fatâwâ

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