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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 01:38

Il incombe à tous les serviteurs de se conformer au commandement du Seigneur de la terre et des cieux, et au commandement de l’Envoyé en tant que miséricorde pour les serviteurs, et de rejeter tout avis contrevenant au Livre et la Sunna sans aucune forme de discussion ni de refus. C’est là le summum de la docilité envers Allah qui compte parmi les conditions de validité du témoignage qu’il n’est de vrai dieu digne d’être adoré qu’Allah seul.

Le monothéisme sans obéir à Allah et Son messager est ainsi inconcevable, il est donc impossible de réussir ni de gagner [ici bas et dans l’au-delà] sauf si l’on fait primer le Livre et la Sunna sur tous les avis des hommes, ces avis pouvant tout à fait soit être rejeté soit être admis. De plus, il n’existe personne sans que son avis puisse être acceptable ou rejetable sauf celui qui fut envoyé avec le discernement [le Coran], et il n’existe aucun imam qui n’ait jamais eu d’avis qui ait été désapprouvé par les gens de science et de clairvoyance. Le bienheureux est celui qui se cramponne aux deux révélations [Le Coran et la Sunna], même si les vaux-rien les fuient. Et le malheureux est celui qui les abandonne pour s’agripper aux opinions des hommes.


Sahl Ibn ‘Abdallah disait « Vous devez suivre les récits et la Sunna. J’ai vraiment peur qu’il arrive dans peu de temps une époque où, lorsqu’un homme fait mention du prophète –puisse Allah le bénir et le saluer- et le fait de le prendre pour modèle dans toute situation, les gens le blâment et le fuient et se désavouent de lui, l’humilient et le méprisent. »

 

Le savantissime Sulaymân Ibn ‘Abdallah Ibn Muhammad Ibn ‘Abdelwahhâb – puisse Allah leur faire miséricorde- a dit « Puisse Allah faire miséricorde à Sahl, comme son pressentiment était juste. Les chosent en furent ainsi. Et pire même encore lorsque l’homme mécroit en l’Unicité d’Allah et au suivit [de Son messager] ainsi qu’à l’ordre de consacrer le culte à Allah seul et de renoncer définitivement au culte de quiconque autre que Lui, et l’ordre d’obéir au messager d’Allah –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- et de le prendre pour juge dans les affaires subtiles comme dans les affaires importantes. »2

 

Allah –gloire et magnificence à Lui- nous a ordonné d’obéir à Son messager dans environ 33 passages de Son Livre3. Il n’est donc absolument pas permis d’y contrevenir puisque le faire est le cœur même de l’égarement et le cœur même de la rébellion contre Allah et Son messager –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut-.

 

Et Allah a juré de sa propre personne dans la Surate « Les femmes » qu’ils n’auront pas de Foi dans qu’ils n’auront pas pris le prophète illettré pour juge de leurs petites affaires comme de leurs grandes. Allah a dit « Non ! Par Ton Seigneur ils n’auront pas de Foi tant qu’ils ne t’auront pas fait juge de leurs disputes puis qu’ils ne ressentent aucune gène de ce que tu auras décidé et qu’ils se soumettent complètement. » [Surate 4 verset 65]

 

Et Allah n’a jamais imposé à qui que ce soit d’obéir à un être bien précis autre que le messager d’Allah –puisse Allah le bénir et Lui accorder le salut-. Allah a dit « Obéissez à Allah et au messager afin que vous soit faite miséricorde ». [Surate 3 verset 132] Allah ordonne, à travers ce verset, à Ses serviteurs de Lui obéir et d’obéir à Son messager –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- or la forme impérative implique l’obligation, selon l’avis le plus vraisemblable, sauf si un élément secondaire venait prouver le contraire, mais ce n’est pas le cas ici.


Au contraire, il y a beaucoup de versets qui viennent renforcer cette obligation. Et puis, il est bien connu qu’à partir du moment où l’impératif indique l’obligation, eh bien celui qui contrevient à cette ordre est un pécheur qui désobéit à Allah et Son messager –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- car contrevenir au commandement est une désobéissance. Allah a dit « Que ceux qui contreviennent à Son commandement prennent garde qu’un fléau ne les touche ou que ne les atteigne un douloureux châtiment. » [Surate 24 verset 63] Allah fit suivre soit le fléau soit le douloureux châtiment au fait de contrevenir à Son commandement.


L’imam Ahmad –puisse Allah lui faire miséricorde- disait : « Sais-tu ce qu’est le fléau ? Le fléau c’est de donner un associé à Allah, car il se peut que lorsqu’il rejette certaines paroles [du prophète] , il ne tombe dans son cœur quelque penchant qui le fasse périr. »


Et Allah a dit « Dis: "Obéissez à Allah et obéissez au messager. S'ils se détournent, ...il (le messager) n'est alors responsable que de ce dont il est chargé; et vous assumez ce dont vous êtes chargés. Et si vous lui obéissez, vous serez bien guidés". Et il n'incombe au messager que de transmettre explicitement (son message). » [Surate 24 verset 54]


Dans ce verset, on trouve le commandement d’Allah de Lui obéir et d’obéir à Son messager –qu’Allah le bénisse et le salut- puis Allah dit « Et si vous lui obéissez, vous serez bien guidés » ce qui prouve qu’être bien guidé ne peut être possible qu’en lui obéissant car ce verset est au conditionnel, avec la condition et la chose conditionnée, or la chose conditionnée ne peut se produire que si sa condition est accomplie. Si la condition est absente alors la chose conditionnée le sera aussi. Donc la guidée ne peut arriver qu’en obéissant au prophète. Lorsque l’obéissance est là, la guidée l’est aussi, sinon non.

C’est pour ça qu’Allah fit résulter du fait de Lui obéir à Lui et à Son messager la victoire et la réussite, comme il le dit dans la Surate « El Ahzâb ». Allah dit « Et celui qui obéit à Allah et à Son messager, il a certes gagné une immense victoire » [Surate 33 verset 71]


Et Allah a qualifié d’égaré avéré quiconque Lui désobéit à Lui et à Son messager et dit « Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, il s’est certes égaré d’un égarement avéré. » [Surate 33 verset 36]


Et Allah nous a ordonné d’accepter les propos du Messager –qu’Allah le bénisse et lui accorde le salut- et de s’y soumettre sans la moindre hésitation « Prenez ce que le Messager vous donne; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en » [Surate 7 59 verset 7]


Pour ce qui est des Hadîth prouvant l’obligation d’obéir au messager et d’accepter sa Sunna –puisse Allah le bénir et lui accorder le salut- il y en a énormément.

 

Par exemple il y a le Hadîth rapporté par El Bukhârî et Muslim, le Hadîth d’Anas qui dit que le prophète –qu’Allah le bénisse et lui accorde le salut- a dit « Celui qui renonce à ma Sunna n’est pas des miens. »

 

Et aussi ce qui fut rapporté par El Bukhârî du Hadîth selon Abû Hurayra que le prophète –qu’Allah le bénisse et le salue- a dit : « Toute ma communauté entrera au paradis sauf celui qui refuse d’y entrer. » Les disciples dirent alors « Ô Messager d’Allah, mais qui refuserait ça ?! » Le prophète a dit « Celui qui m’obéit entrera au paradis, et celui qui me désobéit a refusé d’y entrer. » »

 

- - - -

 

2 [Taysîr El ‘Azîz El Hamîd page 61]


3 L’imâm Ahmad a dit « J’ai regardé dans le Coran et j’ai trouvé que l’obéissance due au messager d’Allah y était mentionné dans 33 passages. »

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 21:03

Introduction


Au nom d’Allah, Le très miséricordieux, Celui qui fait miséricorde.


Louange à Allah qui fit descendre du ciel le Livre sur Son serviteur, et en fit un guide et un avertisseur, un orienteur pour celui qui s’y cramponne et s’y fie dans son alliance et sa désunion. Il est pour lui un phare luisant, où il lui est imposé de rompre avec les donneurs d’associé à Allah ainsi qu’avec ceux qui les aident et les soutiennent.

 

Et que la bénédiction et le salut soient sur Sa plus noble créature et Son meilleur messager Muhammad –qu’Allah le bénisse et lui accorde le salut- à travers l’envoi de qui Allah détruisit les ténèbres de l’incroyance, et qui fit de sa voie une séparation d’avec le polythéisme et ceux qui donnent des associés à Allah, tant dans les grandes lignes qu’en détaille.


Et [que la paix et la bénédiction] soient aussi sur sa famille et ses compagnons qui se sont aimé en Allah, n’en déplaise aux ennemis, et qui ont luté contre les mécréants et les hypocrite d’un grand combat, et se sont distingué des égarés et n’ont pas été satisfait de leur voie.


Après quoi :

Le principe de la religion d’Allah c’est le monothéisme. Allah a dit « Nous avons envoyé dans chaque communauté un messager pour dire « adorez Allah et écartez vous du Tâghût » [Surate 16 verset 36]


Et les plus arrogants des mécréants avaient compris le réel appel des prophètes et messagers mieux que la plupart des prétendus musulmans d’aujourd’hui. Voici comment les donneurs d’associés de Quraych manifestaient leur étonnement face à cet appel : « Va-t-il faire de nos dieux un seul dieu ?! C’est là une chose très étonnante ! » [Surate 38 verset 5]

 

Ainsi les mécréants ont compris que l’appel de leur messager n’était pas simplement pour les appeler a vouer une adoration pour Allah, mais bien de n’adorer qu’Allah seul et de rejeter tout autre objet de culte que Lui.

 

Le culte d’Allah seul ne peut se faire qu’en s’écartant et en rejetant tout ce qui

s’approprie la Seigneurie et la Divinité de Celui qui détient la Création et le Commandement.

 

Et l’homme ne peut avoir Foi en Allah qu’après avoir rejeté les Tawâghît et s’en être séparer, et s’être séparer de toute caractéristique du Tâghût et de ses alliés, ainsi que des apostats et des hypocrites.


Et regarde qu’en fut-il du messager d’Allah –qu’Allah le bénisse et lui accorde le salut- lorsqu’il se mit à avertir ceux qui donnent des associés à Allah contre le fait de donner des associés à Allah et qu’il leur ordonna de faire le contraire de ça : d’être monothéistes, ils ne furent pas hostile à cet appel et l’apprécièrent même, et pensèrent à s’y convertir. Mais lorsqu’il se mit à dénigrer franchement leur religion et à mépriser leurs savants, c’est là qu’ils se mirent à se montrer hostiles à lui et ses compagnons. Ils s’écrièrent « Il rabaisse notre manière de penser, il méprise notre religion et il insulte nos dieux ! »

 

Et tous les savants, depuis les compagnons du prophète et leurs disciples, les disciples de leurs disciples et tous les musulmans anciens et contemporains sont unanimes pour dire qu’un homme n’est pas un musulman tant qu’il ne s’est pas totalement dépouillé de la grande association et qu’il n’a pas rompu avec elle et ceux qui la commettent, qu’il ne les a pas détesté et qu’il ne s’est pas démarqué d’eux en fonction de sa force et de sa capacité.

Mais à notre époque, la pensée laxiste a envahis la communauté au point que la Foi est devenu pour eux une simple parole, le monothéisme un simple insigne et l’Islam un simple héritage et une simple prétention. Les préceptes de l’alliance et de la désunion se sont oubliés, et cette pensée a trouvé des cœurs vides et s’est renforcé dans les cœurs et les raisonnements, ainsi que dans la vie des gens.


Les gens ont alors abandonné les obligations et les traditions prophétiques et se suffisent à dire « Il n’y a de vrai dieu qu’Allah » pensant que leur religion est protégée et que leur Islam est sauvegardé et que leur Foi ne peut être annulée. Ils ont Foi au fait qu’il n’y a qu’un seul Seigneur de l’existence, ils ne croient pas en la trinité, ils savent qu’Allah est leur Seigneur, leur Créateur et leur nourrisseur, et ils ont Foi –selon eux- au jour dernier et en la récompense et au châtiment, au paradis et à l’enfer, et certains d’entre eux font peut être la prière du Vendredi et des deux fêtes, et certains jeûnent peut-être le Ramadan ou certains jours de ce mois, certains font peut-être la ‘Omra ou le Pèlerinage à la maison sacrée d’Allah et ils pensent être dans le bien et sur le droit chemin. Et beaucoup de ceux qui se réclament de celle religion ont des croyances envers certains saints et hommes vertueux et pensent qu’ils peuvent donner le bien ou causer le mal, alors ils les prennent pour moyen d’arriver vers Allah, et les appellent à l’aide et leur font des vœux, jurent par leurs noms et ils pensent qu’ils sont dans le bien tant qu’ils disent « Il n’y a de vrai dieu qu’Allah. »


Et les Hadîth tel que « Celui qui dit « Il n’y a de vrai dieu qu’Allah » entrera au paradis » et « sortez du feu toute personne qui a dit qu’il n’y a de vrai dieu qu’Allah » se sont propagé dans la populace comme se propage le feu dans la paille, et la plupart de ceux qui se réclament de la religion pensent que prononcer les deux témoignages de la Foi suffit pour être qualifié de musulman et d’entrer au Paradis même s’ils cessent les prières et commettent les interdictions tel que se moquer d’Allah, de Son prophète et des versets du Coran, et qu’ils donnent un associé à Allah pour lequel Allah n’a révélé aucune autorité, et qu’ils s’allient aux ennemis d’Allah comme les juifs, les chrétiens et les athées, et qu’ils jugent les gens selon les lois impies et les lois païennes inventées par les hommes et qu’ils refusent de pratiquer certains rites de l’Islam et qu’ils les combattent comme par exemple la guerre sainte pour la cause d’Allah, comme c’est le cas dans les pays dit « musulmans » aujourd’hui. Cela n’échappe à personne sauf à l’ignorant ou l’entêté pourri qui cherche à plaider la cause de ces Tawâghît. Les vieux ont grandit avec ça tandis que les jeûne y naissent, au point que c’est devenu la coutume des gens et leur croyance, et selon certains prêcheurs et autres savants des sultans c’est même le droit et saint chemin. Certains d’entre eux se réclament même suiveur de l’appel béni des imâms du Najd, alors que si ces imâms les avaient vus, ils s’en seraient désavoués.


C’est pour ça que j’ai retranscris les propos des imâm de l’appel du Najd dans cette compilation afin qu’on ne puisse pas mélanger la vérité au mensonge. J’ai mis en évidence leurs propos concernant les sujets important comme le monothéisme, et la différence entre les imâms de l’appel du Najd et ces gens, et que les imâms du Najd appliquaient ce qu’ils savaient et appliquaient les règles conformément à ce qu’ils vivaient, sans craindre la critique de qui que ce soit contrairement à ces gens qui n’appliquent absolument rien en conformité avec ce qu’ils vivent, et ceux qui manifestent une critique face à ce qui se passe ne le font que lorsqu’on leur pose la question, contrairement à ce que faisaient nos imâms parmi les anciens, qu’Allah leur fasse miséricorde.


Ô Allah, nous portons plainte auprès de toi contre l’injustice des Tawâghît et la perfidie des hypocrites, et contre toute langue empoisonnée, et contre tout falsificateur et contre quiconque se tait sur la vérité ou parle en mentant.


Nous demandons à Allah le très haut de nous accorder la pureté de nos paroles et de nos actes. S’il y a une erreur dans ce texte alors cette erreur est de moi-même et de Satan, et Allah et Son messager en sont innocents.

 

Et qu’Allah bénisse et accorde le salut à notre prophète Muhammad ainsi que les siens et tous ses compagnons, et louange à Allah, Seigneur de toute la création.

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 19:45

Louange à Allah, L’allié des croyants, qu’Il fait sortir des ténèbres vers là lumière, et que les meilleurs salutations soient sur notre Prophète Mouhammad, ainsi que sa famille et ses compagnons.

 

Nous vivons aujourd’hui une période de troubles désastreuse, où nous voyons une nouvelle forme de faux dieux : ces hommes qui s’approprient le droit d’ordonner et d’interdire aux créatures en dehors d’Allah.

 

Mais pire encore sont les prétendus religieux, qui se sont mis à leur service en changeant la religion d’Allah pour mentir aux musulmans, et qui leur font croire qu’il est obligatoire d’obéir à ces faux dieux, qui ne gouvernent que d’après leur constitutions, et font croire que ceux qui n’obéissent pas à ces faux dieux sont hérétiques, dits « Khawarij » ou « Takfiri », mais qu’au contraire la piété réside dans l’obéissance de ces faux dieux et à leurs constitutions.[1]

 

Nous constatons leur fourberie, car chaque fois que ces faux dieux commettent un nouveau blasphème, tu vois ces pseudos savants leur inventer une nouvelle excuse, alors que pourtant, avant que ces faux dieux ne commettent ce même blasphème, tu ne trouvais aucun de ces pseudos religieux nier que ce blasphème fait sortir de l’islam.

 

Or, il se trouve au quatre coins de la planète des serviteurs (les pseudo-Salafi, Talafi) de ces faux dieux, qui, par amour et humilité, se dévouent pour les protéger et imposer aux musulmans de leur prêter allégeance, aux moyens de traductions, cours, sites internet, et autres, et sous la menace de se voir exclu de la sphère de l’islam, ou du droit chemin.

 

Ce site a pour but in sha² Allah de mettre en garde contre cette secte et de prouver leur égarement en les réfutant avec le Saint Coran, la Sunna authentique a la compréhension des pieux prédécesseurs.

 

Et notre dernière parole est Louange à Allah le Seigneur des mondes et que la prière d'Allah et son salut soit sur notreProphète Muhammed, sa famille et ses Compagnons.

 

Ô Seigneur, nous te demandons de nous guider dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.

 

 

Al-Mouwahhidin



[1] S’ils disent « Nous n’ordonnons pas d’obéir à leur constitution » nous leur disons « Alors à quoi faut il obéir, vu qu’il n’impose d’obéissance qu’à leur constitution ! »

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 21:16

Les frayeurs de l'Enfer !!

 

 

« Ô vous qui avez la foi ! Préservez-vous ainsi que vos familles d'un feu dont le combustible sera constitué d'hommes et de pierres et qui sera surveillé par des Anges durs et inflexibles, ne désobéissant jamais aux ordres d'Allâh et exécutant scrupuleusement ce qui leur est commandé ! » [Sourate 66, Verset 6].

« Je vous ai mis en garde contre un feu incandescent. » [Sourate 92, Verset 14].

« Et la géhenne est un rappel à l'usage du genre humain. Oh que non ! Par la lune ! Par la nuit lorsqu'elle se détourne ! Par l'aurore lorsqu'elle apparaît ! La géhenne est un des grands signes destinée à mettre en garde les hommes, et destiné à ceux d'entre qui souhaitent avancer ou bien reculer ! » [Sourate 74, Verset 31 à 37].

« Le jour où Nous dirons à l'Enfer; “Es-tu rempli ? ” Il dira : “Y en a-t-il encore” ? » (Sourate 50, verset 30)

Mâlik ibn Dînâr -qu’Allah lui fasse Miséricorde- a dit : « Par Allah ! Si je pouvais ne pas
dormir, je ne dormirais pas, de peur qu'un châtiment n'arrive alors que je dors. Par Allah ! Si je trouvais de l'aide parmi les hommes, je les éparpillerais sur terre en leur disant de dire aux gens : L’Enfer ! L’Enfer !
» [Az-Zuhd / 387]

 

 

Les frayeurs de l’Enfer !! (Partie 1)

 

 

 

 

 

 

 

Les frayeurs de l’Enfer !! (Partie 2)

 

 

 

 

 

Deux livres a lire in sha² Allah :

L’Enfer, l’Enfer, l’Enfer


http://www.4shared.com/document/vSpH6-bM/LEnfer_lEnfer_lEnfer_.html

Les frayeurs de l’Enfer (par Ibn Rajab)


http://ddata.over-blog.com/4/22/62/75/1/Les-frayeurs-de-l-Enfer.pdf



Ô Allah préserve nous de l’Enfer et du chatiment de la tombe.

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 08:25
La fausse règle stipulant que seuls les savants peuvent bannir de l’Islam celui l’abandonne

Cette règle est une ruse qu’utilisent les savants du mal afin d’empêcher les musulmans d’intervenir en ce qui concerne ce que commettent les gouvernements arabes dans le monde aujourd’hui. En effet, tout musulman, même le plus débutant au monde, ne pourra en aucun cas croire que ces dirigeants sont musulmans alors que ceux-ci sont laïques, démocrates et adeptes de constitutions impies. Alors, afin de pouvoir manipuler la populace, les savants du mal ont inventé une règle dans l’Islam comme quoi : « Seul les grands savants peuvent bannir un musulman de l’Islam. »

 

Mais le Coran et la Sounna prouvent tout le contraire :

Allah a dit Sourate 60 verset 4 : « Vous aviez un bel exemple à suivre en Ibrâhîm et ceux qui étaient avec lui [parmi les prophètes], lorsqu’ils dirent à leur peuple : nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d’Allah, nous vous renions, et entre vous et nous paîtra la rupture et la haine pour toujours, jusqu’à ce que vous n’ayez Foi qu’en Allah uniquement. »

 

Cheykh Al Islâm Ibn Taymiya a dit :

فإن أهل الملل متفقون على أن الرسل جميعهم نهوا عن عبادة الأصنام، وكفروا من يفعل ذلك، وأن المؤمن لا يكون مؤمنا حتى يتبرأ من عبادة الأصنام، وكل معبود سوى الله، كما قال الله تعالى‏:‏ ‏{‏قَدْ كَانَتْ لَكُمْ أُسْوَةٌ حَسَنَةٌ فِي إِبْرَاهِيمَ وَالَّذِينَ مَعَهُ إِذْ قَالُوا لِقَوْمِهِمْ إِنَّا بُرَاء مِنكُمْ وَمِمَّا تَعْبُدُونَ مِن دُونِ اللَّهِ كَفَرْنَا بِكُمْ وَبَدَا بَيْنَنَا وَبَيْنَكُمُ الْعَدَاوَةُ وَالْبَغْضَاء أَبَدًا حَتَّى تُؤْمِنُوا بِاللَّهِ وَحْدَهُ‏}‏ ‏[‏الممتحنة‏:‏ 4‏]‏‏.‏ 

            « Certes, les adeptes des religions [Islam, Judaïsme et Christianisme] sont tous d’accord entre eux sur le fait que tous les messagers ont interdit d’adorer les idoles, et qu’ils considéraient mécréants ceux qui le commettent, et que le Croyant n’est un Croyant qu’après avoir totalement rompu avec le culte des idoles et de tout être adoré autre qu’Allah ; comme le dit Allah le Très Haut : { Vous aviez un bel exemple à suivre en Ibrâhîm et ceux qui étaient avec lui [parmi les prophètes], lorsqu’ils dirent à leur peuple : nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d’Allah, nous vous renions, et entre vous et nous paîtra la rupture et la haine pour toujours, jusqu’à ce que vous n’ayez Foi qu’en Allah uniquement. } » [Majmoû‘ Al Fatâwâ 2/128]


Sache donc, musulman, que si tu n’exclus pas de ta religion celui qui adore un autre qu’Allah, tu es encore plus ignorant que les juifs et les chrétiens ; car eux même sont d’accord avec les musulmans pour dire que la religion de tous les prophètes est d’interdire le culte d’un autre qu’Allah et que nul n’est un Croyant tant qu’il n’a pas totalement fait rupture avec le culte d’un autre qu’Allah.

 

Et lorsqu’Allah dit « Vous aviez un bel exemple à suivre en Ibrâhîm », cela concerne tous les musulmans petits et grands, hommes et femmes, et non pas uniquement les grands savants.


Ce verset ordonne donc à tout musulman, homme ou femme, savant ou débutant, de désavouer l’idolâtre et de rompre avec eux, c'est-à-dire de se séparer d’eux et de les considérer dans une autre religion que la leur ; avant même de désavouer leurs idoles, jusqu’à ce que cet idolâtre n’ait Foi qu’en Allah seul.

 

Et nous avions déjà mentionné les explications des savants sur ces termes, dans le chapitre 11.

 

Par contre, les savants du mal prétendent que le musulman débutant n’a pas le droit de dire qu’un polythéiste n’a pas Foi en Allah seul, tant qu’un grand savant ne la pas dit, ni n’a le droit de le renier, ni de le haïr, ni se considérer d’une autre religion que celle de celui qui offre des sacrifices aux tombeaux ou de ceux qui destituent Allah de la Fonction de Législateur !

 

Quant à l’idée que seul les savants sont capables de faire la différence entre un mécréant et un musulman, c’est tout simplement faut, et aucun savant dans l’histoire de l’Islam n’a jamais dit une chose pareil ; mais nous trouvons au contraire des savants affirmer le contraire :


Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb

فلا يتصور أنك تقول لرجل، و لو من أجهل الناس، و أبلدهم: ما تقول فيمن عصى الرسول صلى الله عليه وسلم ولم ينقد له في ترك عبادة الأوثان والشرك، ممن يدعي أنه مسلم متبع؟ إلا و يبادر بالفطرة الضرورية، إلى القول: بأن هذا كافر، من غير نظر في الأدلة، أو سؤال أحد من العلماء. 

« Il est d’ailleurs inimaginable que tu puisses dire à un homme, même le plus ignorant et le plus abrutit de tous : « Que penses-tu de quelqu’un qui désobéit au messager –paix et salue d’Allah sur lui- et ne se soumet pas à son ordre de cesser d’adorer les idoles et l’association à Allah, et qui prétend être musulman conforme ? » sans qu’il ne s’empresse de répondre, par son instinct élémentaire que c’est un mécréant, sans examiner de preuve ni interroger un seul savant. » [Dourar As-Saniyya 9/426]

 

Et il dit :

وما أحسن ما قاله واحد من البوادي، لما قدم علينا وسمع شيئاً من الإسلام، قال: أشهد أننا كفار - يعني هو وجميع البوادي -، وأشهد أن المطوّع الذي يسمينا إسلاماً أنه كافر. 

« Et quelle belle parole que celle de ce bédouin qui un jour arriva jusqu’à nous et entendis quelques choses sur l’islam, il dit « Je témoigne que nous sommes des mécréants -en parlant de lui ainsi que les autres bédouins- et je témoigne que le religieux qui nous appel musulman est un mécréant ! » [Dourar As-Sanniya 8/119]


Regarde comme le Cheykh félicite ce bédouin lorsque celui-ci fait non seulement le Takfîr de tous les bédouins mais aussi celui des religieux qui jugent les bédouins musulmans !

 

Cheykh ‘Abdallah Abou Boutayn dit :

وقولك: حتى تقوم عليه الحجة الإسلامية، من إمام أو نائبه، معناه: أن الحجة الإسلامية لا تقبل إلا من إمام أو نائبه، وهذا خطأ فاحش، لم يقله أحد من العلماء، بل الواجب على كل أحد قبول الحق ممن قاله كائنا من كان. ومقتضى هذا: أن من ارتكب أمرا محرما، شركا فما دونه بجهل، وبين له من عنده علم بأدلة الشرع أن ما ارتكبه حرام، وبين له دليله من الكتاب والسنة، أنه لا يلزمه قبوله، إلا أن يكون ذلك من إمام أو نائبه، وأن حجة الله لا تقوم عليه، إلا أن يكون ذلك من الإمام أو نائبه. وأظنك سمعت هذا الكلام من بعض المبطلين، وقلدته فيه، ما فطنت لعيبه; وإنما وظيفة الإمام أو نائبه: إقامة الحدود، واستتابة من حكم الشرع بقتله، كالمرتد في بلاد الإسلام.

  « Et lorsque tu dis « Jusqu’à ce que la preuve islamique lui soit établie par un Imâm ou un de ses représentant", cela voudrait dire que la preuve Islamique n’est acceptable que si elle vient d’un Imam ou de son représentant et ceci est une affreuse erreur ! Aucun savant n’a jamais dit ça ! Au contraire il est obligatoire à tout un chacun d’accepter la vérité de quiconque l’apporte qui qu’il soit. Et ceci impliquerait que celui qui commet un acte interdit, que ce soit du Chirk ou quelque chose de moins grave, par ignorance, et que quelqu’un qui a connaissance des preuves légales viennent lui expliquer que ce qu’il a commit est interdit et lui expose les preuves du Coran et de la Sounna, il ne serait pas obliger de l’accepter sauf si cela vient d’un Imâm ou de son représentant ?! Et que la preuve d’Allah ne sera pas établie contre lui sauf si cela vient d’un Imâm ou de son représentant ?!

Je pense que tu as entendu ce genre de propos de la part de certains égarés et que tu les as suivit aveuglément dans leur avis. Certes ; le rôle de l’Imam ou de son représentant c’est d’appliquer les peines légales comme l’appel à la rétractation et la peine de mort, comme pour l’apostat de l’Islam. » [Dourar As-Sanniya 10/394, 395]


On voit ici que ce qui est du domaine des savants et des autorités ce n’est non pas le fait de croire que celui qui adore un autre qu’Allah est un polythéiste, mais plutôt le fait de lui appliquer les peines et sentences relatives à son apostasie. Par contre s’il n’y a pas d’autorité pour le faire ; alors on n’applique aucune sentence mais cela n’empêche en aucun cas de juger cet idolâtre comme un mécréant hors de la sphère de l’Islam.

 

Quant aux mécréances qui ne contredisent pas le témoignage qu’il n’y a de vrai dieux qu’Allah et que Mouhammad est Son messager, mais qui consiste en des oppositions envers certains enseignements subsidiaires dont la preuve peut échapper à la masse des gens, comme les hérésies qui ne contredisent pas l’Unicité d’Allah ni la prophétie de Mouhammad : ici nous pouvons dire que l’application du Takfîr reviens aux savants compétant pour expliquer à ces hérétiques leurs fautes. Mais en ce qui concerne le Takfîr de celui qui adore un autre qu’Allah et Lui donne des associés : tous musulmans est tenu de bannir une telle personne de l’Islam ; et les savants sont unanimes pour dire que quiconque –savant ou non- hésite ou doute de la mécréance de celui qui donne un associé à Allah : il n’est lui-même pas musulman, et il n’a pas rejeté le Tâghoût.

 

 

Et Allah demeure le Plus Savant.

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 08:21

L’argument de la citation de Cheykh Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb qui ne juge pas mécréant ceux qui adorent la tombe de Jilânî par ignorance 

 

Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb dit :

وإذا كنا : لا نكفر من عبد الصنم، الذي على عبد القادر ؛ والصنم الذي على قبر أحمد البدوي، وأمثالهما، لأجل جهلهم، وعدم من ينبههم، فكيف نكفر من لم يشرك بالله ؟! إذا لم يهاجر إلينا، أو لم يكفر ويقاتل ( سبحانك هذا بهتان عظيم ) 

« Alors que nous ne jugeons pas mécréant celui qui adore l’idole qui se trouve sur la tombe d’AbdelQâdir et ses semblables, à cause de leur ignorance, et que personne n’est venu les avertir, alors comment jugerions-nous mécréant celui qui n’associe personne à Allah simplement pour ne pas s’être exilé chez nous, et qu’il n’a pas mécru ni combattu ?! Gloire à Toi Ô Allah, c’est une immense calomnie. » [Dourar As-Saniyya 1/104]

 

Nos opposants prétendent qu’ici, Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb déclara qu’il juge musulman ceux qui adorent par ignorance la tombe de Jilânî et d’Al Kawâz.

 

La réponse est :


Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb n’a jamais dit qu’il les considérait musulmans, au contraire lui et ses enfants ont précisé qu’ils ne considèrent pas ces gens là comme des musulmans mais bien comme des associateurs païens et idolâtres :

 

Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb a dit :

فجنس هؤلاء المشركين وأمثالهم، ممن يعبد الأولياء والصالحين، نحكم بأنهم مشركون، ونرى كفرهم إذا قامت عليهم الحجة الرسالية؛ وما عدا هذا من الذنوب التي دونه في الرتبة والمفسدة، لا نكفر بها 

« Ce genre d’idolâtres et leurs semblables qui adorent les saints et les pieux, nous jugeons qu’ils sont polythéistes, et nous considérons qu’ils sont mécréants après que la preuve leur soit établie. Par contre, pour le reste des péchés moins grave que cela en rang et en nuisance : nous ne donnons pas le verdict de mécréance pour ces choses là. » [Dourar As-Saniyya 18/534]

Analyse :


Il considère que ceux qui adorent les saints sont polythéistes, mais il ne les juge mécréant qu’après l’établissement de la preuve.

 

Les savants ‘Abdallah et Ibrâhîm fils d’Abdellatîf Âl Cheykh ainsi que Soulaymân Ibn Sahmân, expliquèrent les propos de Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb :

وأما قوله - عن الشيخ محمد، رحمه الله -: إنه لا يكفر من كان على قبة الكواز، ونحوه، ولا يكفر الوثني حتى يدعوه، وتبلغه الحجة، فيقال: نعم; فإن الشيخ محمدا رحمه الله، لم يكفر الناس ابتداء، إلا بعد قيام الحجة والدعوة 

«Quant à la parole du Cheykh Mouhammad, qu’Allah lui fasse miséricorde « Celui qui est sur la coupole d’Al Kawâz et ses semblables… Et que l’idolâtre(Al Wathanî) n’est pas jugé mécréant tant qu’il n’a pas été appelé à la vérité et que la preuve ne lui est pas parvenue ; en effet le Cheykh Mouhammad, qu’Allah lui fasse miséricorde, ne jugeait pas les gens directement mécréant, mais uniquement après que la preuve leur soit parvenue et après exhortation. » [Dourar As-Saniyya 10/434]


Analyse :

 

Les propos ici sont évidents, ces éminents savants, dont la pluparts sont directement descendants du Cheykh Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb, ont bien expliqué que lorsque le Cheykh disait « Nous ne jugeons pas mécréant l’ignorant qui adore les tombes » il considérait tout de même cet ignorant « wathanî » idolâtre, et non pas musulman !

 

Cheykh ‘Abdellatîf Ibn ‘Abderrahmân Âl Cheykh expliqua les propos de son arrière grand père :

والشيخ محمد رحمه الله من أعظم الناس توقفاً وإحجاماً عن إطلاق الكفر، حتى أنه لم يجزم بتكفيره الجاهل الذي يدعو غير الله من أهل القبور أو غيرهم إذا لم يتيسر له من ينصحه ويبلغه الحجة التي يكفر تاركها، قال في بعض رسائله: وإذا كنا لا نقاتل من يعبد قبة الكواز حتى نتقدم بدعوته إلى إخلاص الدين لله، فكيف نكفر من لم يهاجر إلينا وإن كان مؤمناً موحداً؟ وقال: وقد سئل عن مثل هؤلاء الجهال. فقرر أن من قامت عليه الحجة وتأهل لمعرفتها يكفر بعبادة القبور. وقد سبق من كلامه ما فيه الكفاية، مع أن العلامة ابن القيم رحمه الله جزم بكفر المقلدين لشيوخهم في المسائل المكفرة إذا تمكنوا من طلب الحق ومعرفته، وتأهلوا لذلك. فأعرضوا ولم يلتفتوا. ومن لم يتمكن ولم يتأهل لمعرفة ما جاءت به الرسل فهو عنده من جنس أهل الفترة ممن لم تبلغه دعوة رسول من الرسل. وكلا النوعين لا يحكم بإسلامهم ولا يدخلون في مسمى المسلمين، حتى عند من لم يكفر بعضهم وسيأتيك كلامه. وأما الشرك فهو يصدق عليهم، واسمه يتناولهم وأي إسلام يبقى مع مناقضة أصله؟  

« Et Cheykh Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb qu’Allah lui fasse miséricorde était des plus abstinent quant à prononcer le verdict de mécréance, au point qu’il n’était pas catégorique quant au verdict de mécréance sur l’ignorant qui invoque un autre qu’Allah parmi les morts dans les tombeaux alors que personne ne l’a conseillé ni transmit, à ce sujet, de preuve à laquelle celui qui s’oppose devient mécréant. Il a même dit dans certaines de ses lettres : « Alors que nous ne jugeons pas mécréant celui qui adore la coupole d’Al Kawâz tant que l’invitation au monothéisme ne lui a pas été présenté, alors comment jugerions nous mécréant celui qui ne s’exile pas chez nous et qui est croyant et monothéiste ? » Il fut aussi interrogé au sujet de ce genre d’ignorants, et il estima que celui à qui la preuve est établie, ou qui est capable d’en prendre connaissance prendra le statut de mécréant s’il adore les tombes. Et nous avons déjà fait une mention suffisante de ses propos, en plus l’érudit Ibn Al Qayyim qu’Allah lui fasse miséricorde fut catégorique dans son verdict de mécréance sur ceux qui suivent aveuglément leurs gourous dans l’impiété alors qu’ils sont capables de rechercher la vérité et de la connaitre, mais s’en désintéressent et d’en détournent. Quant à ceux qui ne sont pas capable de prendre connaissance de l’enseignement des messagers, il entre, selon lui, dans la catégorie des gens de la rupture, c'est-à-dire ceux à qui aucun message n’est parvenu. Mais aucune des deux catégories n’est jugée musulmane, ni ne rentre sous la nomination de « musulman » même selon ceux qui ne jugent pas mécréant certains d’entre eux, et nous allons citer ses propos. Mais pour ce qui est de l’idolâtrie, ils méritent ce nom, et ce nom les englobe, et quel Islam peut-il rester chez quelqu’un alors que sa racine même est détruite ? » [Minhâj Ta’sîs wa Taqdîs page 97, 98].

Il a ici clairement confirmé que certains savants ne jugent pas mécréant certains non-musulmans ; dans le sens où ces non-musulmans n’ont pas rejeté la vérité vu qu’elle ne leur est même pas parvenue, et que donc n’ont pas concrétisé la mécréance par définition. Voir aussi page 46.

 

Et, pour conclure, le Cheykh ‘Abdellatîf Ibn ‘Abderrahmân Âl Cheykh rapporte une autre version de cette fameuse citation du Cheykh, dans laquelle on note une variante non négligeable :

وإنّا لا نكفر إلاّ من كفّره الله ورسوله، من المشركين عباد الأصنام كالذين يعبدون الصنم الذي على قبر عبد القادر والصنم الذي على قبر أحمد البدوي وأمثالهما أما الذين آمنوا بالله وكتبه ورسله واليوم الآخر وجاهدوا في الله حق جهاده فهم إخواننا في الدين وإن لم يهاجروا إلينا. فكيف نكفر هؤلاء؟ سبحانك هذا بهتان عظيم 

« Alors que nous ne jugeons mécréant que celui qu’Allah et Son messager ont jugé mécréant ; parmi les polythéistes qui adorent les idoles, comme ceux qui adorent l’idole sur la tombe d’Abdelkader et l’idole sur la tombe d’Ahmad Al Badaouî et ceux de leurs genre. Quant à ceux qui ont eu Foi en Allah et Ses messagers et au jours du jugement dernier, et qui ont lutté dans le sentier d’Allah d’une véritable lutte pour Lui ; ceux-là sont nos frères dans la religion, même s’ils ne s’exilent pas chez nous ; alors comment les jugerions nous mécréants ? Gloire à Toi ô Allah, c’est une immense calomnie. » [Minhâj Ta’sîs page 88].


Ici, d’après cette version, le Cheykh Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb jugeait justement mécréant ceux qui adorent cette fameuse idole.

 

Quant à celui que le Cheykh Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb considère musulman, il l’explique lui-même dans :

وإن الذي يدخل الرجل في الإسلام هو توحيد الألوهية، وهو: أن لا يعبد إلا الله، لا ملكاً مقرباً، ولا نبياً مرسلاً؛ وذلك أن النبي  صلى الله عليه وسلم بُعث وأهل الجاهلية يعبدون أشياء مع الله: فمنهم من يدعو الأصنام، ومنهم من يدعو عيسى، ومنهم من يدعو الملائكة، فنهاهم عن هذا، وأخبرهم أن الله أرسله ليوحّد، ولا يدعى أحد من دونه، لا الملائكة ولا الأنبياء؛ فمن تبعه ووحد الله، فهو الذي شهد أن لا إله إلا الله، ومن عصاه ودعا عيسى والملائكة، واستنصرهم والتجأ إليهم، فهو الذي جحد لا إله إلا الله، مع إقراره أنه لا يخلق ولا يرزق إلا الله.

« Certes, le biais par lequel l’homme entre dans l’Islam, c’est l’Unicité d’Allah dans la divinité, c’est-à-dire : Qu’il n’adore rien d’autre qu’Allah ; ni un ange proche d’Allah, ni un prophète envoyé par Lui. Ceci car, le prophète que le salue et la paix soient sur lui, fut envoyé aux païens qui adoraient des choses avec Allah : en effet certains adoraient les idoles, d’autres invoquaient ‘Îsâ, d’autres invoquaient les anges… Et il leur interdit cela, et les informa qu’Allah l’a envoyé afin qu’Il soit adoré Lui uniquement,  et que personne d’autre que Lui ne soit invoqué, que cela soit les anges ou les prophètes.

Et donc, celui qui le suit et unifie Allah, c’est celui qui atteste qu’il n’y a de vrai dieu qu’Allah. Et celui qui lui désobéit et invoque ‘Îsâ et les anges, et leur implore l’aide et se réfugie vers eux, celui là a rejeté qu’il n’y a de vrai dieu qu’Allah, malgré qu’il reconnait que nul ne créé ni ne subvient d’autre d’Allah. » [Ar-Rasâ’il Ach-Chakhçiya page 65]

 

Et ainsi, tu sauras que celui qui adore un autre qu’Allah ne peut en aucun cas être en même temps musulman, et ceci est l’avis de tous les musulmans sans exceptions. L’un des premier à avoir affirmé le contraire est Dâoûd Ibn Jarjîs Al ‘Irâqî, et après lui Ibn ‘Outheymîn, Al Albânî, Ahmad Châkir, et d’autres encore qui les ont suivit dans l’égarement ; et qui ne furent pas capable de distinguer entre le monothéiste et le polythéiste. Qu’Allah nous protège d’un tel égarement.

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 08:15

L’argument selon lequel l’imam Aboû Bakr Ibn Al ‘Arabî voyait l’excuse d’ignorance dans le Chirk


Certains se basent sur ce que rapporte Mouhammad Al Qâsimî dans son Tafsîr comme propos d’Aboû Bakr Ibn Al ‘Arabî :

« Si l’ignorant ou celui qui commet une erreur parmi les adeptes de cette communauté, même s’il fait un acte de kufr ou de shirk dont l’auteur en principe, devient soit mushrik soit kafir, il est excusable en raison de son ignorance et de son erreur jusqu’à ce que lui soit établit de façon claire et limpide, loin de toute confusion, la preuve d’Allah qui voue à la mécréance celui qui ne s’y soumet pas ; et qu’il renie ensuite un point élémentaire de la religion, relevant du consensus recensé de façon sûre, et que tout musulman connait machinalement et sans réfléchir. »

 

La réponse : Lorsqu’on reprend le passage en question depuis le début, on comprend qu’Ibn Al ‘Arabî parle ici de la petite mécréance et du petit Chirk qui ne font pas sortir de l’Islam et qui ne s’opposent pas à l’Unicité d’Allah. Voici les propos contenu dans le Tafsîr d’Al Qâsimî :

تنبيه: حيثما وقع في حديث: من فعل كذا فقد أشرك أو فقد كفر –لا يراد به الكفر المخرج عن الملة والشرك الأكبر المخرج عن الإسلام الذي تجري عليه أحكام الردة واليعاذ بالله. وقد قال البخاري: باب كفران العشير و كفر دون كفر. قال القاضي أبو بكر ابن العربي في شرحه: مراده أن يبيّن أن الطاعات كما تسمى إيمانا كذلك المعاصي تسمى كفرا. لكن حيث يطلق عليها الكفر لا يراد عليه الكفر المخرج عن الملة. فالجاهل والمخطئ من هذه الأمة ولو عمل من الكفر والشرك ما يكون صاحبه مشركا أو كافرا فإنه يعذر بالجهل والخطأ حتى تتبيّن له الحجة الذي يكفر تاركها بيانا واضحا ما يلتبس على مثله وينكر ماهو معلوم من الدين بالضرورة من دين الإسلام مما أجمعوا عليه إجماعا جليا قطعيا يعرفه كل من المسلمين من غير نظر وتأمل.

  « Attention : lorsqu’on trouve dans un Hadîth « Celui qui fait ceci a certes associé ou mécru » cela ne veut pas toujours désigner la mécréance expulsant de la religion ni le polythéisme majeure expulsant de l’Islam sur lequel sont appliqués les statuts propres à l’apostat, et le refuge est auprès d’Allah ! En effet, Al Boukhârî a dit : « Chapitre : la mécréance est de deux sortes, l’ingratitude dans la cohabitation et la mécréance moindre que la mécréance. » Al Qâdhî Aboû Bakr Ibn Al ‘Arabî a dit dans son commentaire : « ce que veut démontrer ici [Al Boukhârî] c’est que de la même manière que l’ensemble des obéissances porte le nom de « Foi » eh bien l’ensemble des désobéissances porte le nom de « mécréance ».

 

Mais lorsqu’on lui donne le nom de « mécréance » dans l’absolue et sans précision, on ne veut pas [forcément] désigner par lui la mécréance qui expulse de la religion. Si l’ignorant ou celui qui commet une erreur parmi les adeptes de cette communauté, même s’il fait un acte de kufr ou de shirk dont l’auteur en principe, devient soit mushrik soit kafir, il est excusable en raison de son ignorance et de son erreur jusqu’à ce que lui soit établit de façon claire et limpide, loin de toute confusion, la preuve d’Allah qui voue à la mécréance celui qui ne s’y soumet pas ; et qu’il renie ensuite un point élémentaire de la religion, relevant du consensus recensé de façon sûre, et que tout musulman connait machinalement et sans réfléchir. » Fin de citation.

 

Lorsqu’on lit la citation complète, on voit bien qu’Aboû Bakr Ibn Al ‘Arabî tant que Mouhammad Al Qâsimî visent le petit Chirk qui ne s’oppose pas à l’unicité d’Allah.


Et bien que la fin de ses propos pose problème lorsqu’il dit que celui qui commet de la petite mécréance ou du petit Chirk ne sort pas de l’Islam tant que la preuve ne lui a pas été expliquée, peut-être vise-t-il par là celui qui rend licite ces choses après en avoir connu l’interdiction.


Et lorsque la parole d’Allah et de Son messager sont ambiguë, il n’est pas permis d’en bâtir un principe, et Allah déclara que ceux qui basent les principes de leur religion sur les verstes ambigus sont ceux dont le cœur penche pour l’égarement. Alors que dire de celui qui bâti les principes de sa religion sur la parole ambigu d’un homme qui, de surcroit, était un hérétique notoire concernant la définition de la mécréance et de la Foi ?! Le Qâdhî ‘Iyâdh Al Mâlikî nous mentionne l’avis d’Aboû Bakr Ibn Al ‘Arabî concernant la définition de la Foi et de la mécréance :

قال القاضى أبو بكر القول عندي أن الكفر بالله هو الجهل بوجوده والإيمان بالله هو العلم - بوجوده وأنه لا يكفر أحد بقول ولا رأى إلا أن يكون هو الجهل بالله فإن عصى بقول أو فعل نص الله ورسوله أو أجمع المسلمون أنه لا يوجد إلا من كافر أو يقوم دليل على ذلك فقد كفر ليس لأجل قوله أو فعله لكن لما يقارنه من الكفر فالكفر بالله لا يكون إلا بأحد   ثلاثة أمور أحدها الجهل بالله تعالى والثانى أن يأتي فعلا أو يقول قولا يخبر الله ورسوله أو يجمع المسلمون أن ذلك لا يكون إلا من كافر كالسجود للصنم والمشى إلى الكنائس بالتزام الزنار مع أصحابها في أعيادهم أو يكون ذلك القول أو الفعل لا يمكن معه العلم بالله  

« Al Qâdhî Aboû Bakr a dit : L’avis que j’ai est que la mécréance en Allah c’est le fait d’ignorer Son existence, et que la Foi en Allah c’est le fait de savoir qu’Il existe[ !!!], ainsi nul ne devient mécréant pour une parole prononcée ni pour une opinion à moins qu’il ne s’agisse d’ignorer Allah. S’il désobéit à Allah par une parole ou un acte qu’Allah ou Son messager ou l’unanimité des musulmans ont noté comme ne pouvant surgir que d’un mécréant, ou alors qu’une preuve de cela s’établisse : celui-là a mécru mais ce n’est pas en vertu de sa parole ni de son acte mais bien en vertu de ce qui est lié à cela comme mécréance. La mécréance envers Allah ne peut en effet se trouver que dans 3 choses : premièrement l’ignorance d’Allah, deuxièmement commettre un geste ou tenir un propos au sujet duquel Allah, Son messager ou l’unanimité des musulmans ont annoncé que cela ne peut surgir que d’un mécréant comme par exemple : se prosterner devant une idole ou marcher pour se rendre à l’église en s’accrochant un Zinâr en compagnie des fidèles [de cette église] lors de leurs rituelles ; ou alors que ce propos ou ce geste ne peut en aucun cas coexister avec la connaissance d’Allah. » [Ach-Chifâ bita3rîf Houqoûq Al Mouçtafâ 2/292]


Cette citation nous montre qu’Aboû Bakr Ibn Al ‘Arabî considérait qu’ignorer l’Unicité d’Allah est la seule et unique forme de mécréance qui existe, et que le fait de se prosterner pour une idole est un geste ne pouvant coexister avec la Foi en Allah ; alors que ces gens veulent faire croire qu’Aboû Bakr Ibn ‘Al ‘Arabî considère qu’ignorer l’Unicité d’Allah empêche d’être un mécréant et de sortir de l’Islam !

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 08:08

L’argument selon lequel l’Imâm Châfi3î excusa par l’ignorance celui qui ignore des noms et attributs d’Allah ainsi que celui qui dit que le Coran est une création


Ils se basent sur une parole de l’imâm Châfi3î qui dit :

لله تعالى أسماء وصفات لا يسع أحد ردها ومن خالف بعد ثبوت الحجة عليه كفر ، وأما قبل قيام الحجة فإنه يعذر بالجهل لأن علم ذلك لا يدرك بالعقل ولا الرؤية والفكر 

« Et Allah possède des noms et des attributs qu’il n’appartient à personne de rejeter ; et celui qui s’y oppose après que la preuve lui soit établie devient mécréant. Par contre avant que la preuve ne soit établie, il sera excusé pour l’ignorance car ceci ne peut être connu par la raison ni par la vue ni par la méditation. » [Fath Al Bârî 13/407]

 

La réponse est :


Rien ne prouve dans la parole de l’imâm, qu’Allah lui fasse miséricorde, qu’elle concerne tous les attributs d’Allah ;

 

D’abord parce que les termes qu’il a utilisé laissent entendre qu’il parle de certains attributs et non de tous puisqu’il dit « Allah possède des noms et attributs… », il utilisa l’indéfini ce qui empêche de comprendre qu’il parle en général sinon il aurait dit « Les attributs qu’Allah possède… ».

 

Ensuite parce que si réellement sa parole concernait tous les attributs d’Allah cela veut dire que celui qui ignore qu’Allah est le Créateur de la terre, du ciel, du soleil et des hommes, serait un musulman excusé jusqu’à ce que la preuve lui parvienne ? Si on répond que l’imâm ne visait pas celui qui ignore cet attribut là ; nous saurons qu’il ne vise donc pas tous les attributs d’Allah ; mais uniquement ceux dont l’ignorance n’empêche pas de connaître Son Unicité que ce soit dans la Seigneurie ou la Divinité, comme celui qui ignore qu’Allah a deux mains, un visage, qu’Il est au dessus du trône ou que Sa parole est composée de mots et de phrases en langue arabe etc. ; en effet ces attributs ne peuvent être déduit par la simple connaissance qu’il n’y a de vrai dieu qu’Allah, mais pour les connaître il faut absolument qu’Allah l’annonce aux hommes par le biais d’un messager.

 

Ils se basent aussi sur une parole d’Ibn Taymiya qui dit :

وَكَذَلِكَ الشَّافِعِيُّ لَمَّا قَالَ لِحَفْصِ الْفَرْدِ حِينَ قَالَ : الْقُرْآنُ مَخْلُوقٌ : كَفَرْت بِاَللَّهِ الْعَظِيمِ . بَيَّنَ لَهُ أَنَّ هَذَا الْقَوْلَ كُفْرٌ وَلَمْ يَحْكُمْ بِرِدَّةِ حَفْصٍ بِمُجَرَّدِ ذَلِكَ ؛ لِأَنَّهُ لَمْ يَتَبَيَّنْ لَهُ الْحُجَّةُ الَّتِي يَكْفُرُ بِهَا وَلَوْ اعْتَقَدَ أَنَّهُ مُرْتَدٌّ لَسَعَى فِي قَتْلِهِ 

« Et aussi, lorsque Châfi3î dit à Hafç Al Fard quant celui-ci a dit « Le Coran est une créature » : « tu as mécru en Allah L’Immense! » Il lui a par là expliqué que cet parole était une mécréance, mais il n’a cependant pas jugé de l’apostasie de Hafç pour cette simple parole car il n’avait pas encore compris la preuve dont le rejet est une mécréance. En effet, si [Châfi3î] aurait cru que [Hafç] avait apostasié, il se serait empressé de l’exécuté ! » [Majmoû3 Al Fatâwâ 23/349]


Ils disent : Ibn Taymiya explique ici que Châfi3î n’a pas fait le Takfîr de Hafç bien que les propos qu’il a tenu sont de la grande mécréance, et il l’excusa par l’ignorance.

 

La réponse est :

 

Premièrement ; le fait de savoir que le Coran est la parole d’Allah incréé, et que la parole d’Allah est réellement composé de mots et de sons, ne peut être connu sans qu’une preuve venant d’Allah ne soit révélée ; et il ne suffit pas d’entendre « Il n’y a de vrai dieu qu’Allah » pour savoir que la parole d’Allah est ce Coran en langue arabe.


Deuxièmement : Ibn Taymiya rapporte une autre version de ce récit dans laquelle il est mentionné que Châfi3î allait tuer Hafç :

فَقَامَ الشَّافِعِيُّ بِالْحُجَّةِ بِأَنَّ الْقُرْآنَ كَلَامُ اللَّهِ غَيْرُ مَخْلُوقٍ وَكَفَّرَ حَفْصًا الْفَرْدَ . قَالَ الرَّبِيعُ : فَلَقِيت حَفْصًا فِي الْمَسْجِدِ بَعْدَ هَذَا فَقَالَ : أَرَادَ الشَّافِعِيُّ قَتْلِي 

« C’est alors que Châfi3î établi la preuve que le Coran est la parole d’Allah incréé, puis il déclara Hafç mécréant. Alors Ar-Rabî3 dit : j’ai rencontré Hafç dans la mosquée après cela, et ce dernier me dit : Châfi3î a voulu me tuer ! » [Majmoû3 Al Fatâwâ 12/506, et aussi : Al Fatâwâ Al Koubrâ 1/292, et aussi Dar’ut Ta3ârudh 7/249]

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 08:04

L’argument du Hadîth de Dhât Anwât.


L’imam Tirmidhî rapporte dans son Sounan n° 2335 :

عَنْ أَبِى وَاقِدٍ اللَّيْثِىِّ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ -صلى الله عليه وسلم- لَمَّا خَرَجَ إِلَى خَيْبَرَ مَرَّ بِشَجَرَةٍ لِلْمُشْرِكِينَ يُقَالُ لَهَا ذَاتُ أَنْوَاطٍ يُعَلِّقُونَ عَلَيْهَا أَسْلِحَتَهُمْ فَقَالُوا يَا رَسُولَ اللَّهِ اجْعَلْ لَنَا ذَاتَ أَنْوَاطٍ كَمَا لَهُمْ ذَاتُ أَنْوَاطٍ. فَقَالَ النَّبِىُّ -صلى الله عليه وسلم- « سُبْحَانَ اللَّهِ هَذَا كَمَا قَالَ قَوْمُ مُوسَى (اجْعَلْ لَنَا إِلَهًا كَمَا لَهُمْ آلِهَةٌ) وَالَّذِى نَفْسِى بِيَدِهِ لَتَرْكَبُنَّ سُنَّةَ مَنْ كَانَ قَبْلَكُمْ ». قَالَ أَبُو عِيسَى هَذَا حَدِيثٌ حَسَنٌ صَحِيحٌ. 

« D’après Abi Wâqid Al-Laythî, le messager d’Allah – qu’Allah prie sur lui et le salue- lorsqu’il sortit pour l’expédition de Khaybar, passa à coté d’un arbre des idolâtres appelé « Dhât Anwât[1] » auquel ils accrochaient leurs armes. Nous dîmes alors « Ô messager d’Allah ! Donne-nous un Dhât Anwât comme ceux là ont un Dhât Anwât ! » Le prophète dit alors « Gloire à Allah ! Ceci est comme ce que le peuple de Moûsâ a dit « donne nous un dieu comme ceux là ont des dieux » ! Par Celui qui détient mon âme dans Sa main, vous allez suivre les coutumes de ceux d’avant vous ! » Aboû ‘Îsâ dit que ce Hadîth est bon et authentique. »


            Certains disent que ce Hadîth est une preuve que le musulman qui, par ignorance, commet du grand polythéisme ; il reste musulman car ces compagnons ont demandé d’avoir un autre dieu qu’Allah et pourtant le prophète ne les a pas traité de mécréant et ne leur a pas demandé de refaire leur Islam.

           

Réponse :

 

Les compagnons dans ce Hadîth n’ont pas commit de grand polythéisme ni n’ont voulu en commettre, alors en quoi ce Hadîth serait-il un argument en votre faveur ?

 

Voici les avis des savants au sujet de ce Hadîth :

 

L’imam Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb.


Il a précisé dans de nombreux ouvrages qu’il s’agissait non pas de Chirk Akbar mais bien de Chirk Asghar :

 

§   Première citation

Il dit dans Kitâb Tawhid, chapitre 8 « Sur le faite de rechercher la bénédiction auprès des pierres et des arbres », il mentionna les thèmes soulevé par le Hadîth de Dhât Anwât et mentionna lors du 11ième thème :

الحادية عشرة: أن الشرك فيه أكبر وأصغر، لأنهم لم يرتدوا بهذا. 

« Le onzième : Qu’il y a dans le Chirk du majeure et du mineure, car ils n’ont pas apostasié à cause de cela. »

 

Analyse :

Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb a dit « Car ils n’ont pas apostasié pour cela » et l’expression « Car » en arabe « لأنّ   » est une justification, en d’autre terme : Le Hadîth prouve que le Chirk se divise en majeure et mineure parce que les compagnons n’ont pas apostasié par leur demande, cela prouve que leur demande était du Chirk mineure et non du Chirk Majeur sinon ils auraient apostasié à cause de cela.

 

§   Deuxième citation

Il dit :

أما الشرك الذي يصدر من المؤمن وهو لا يدري، مع كونه مجتهدًا في اتباع أمر الله ورسوله، فأرجو أن لا يخرجه هذا من الوعد. وقد صدر من الصحابة أشياء من هذا الباب: كحلفهم بآبائهم، وحلفهم بالكعبة ، وقولهم: ما شاء الله وشاء محمد، وقولهم: اجعل لنا ذات أنواط؛ ولكن إذا بان لهم الحق اتبعوه، ولم يجادلوا فيه حمية الجاهلية لمذهب الآباء والعادات. وأما الذي يدعي الإسلام وهو يفعل من الشرك الأمور العظام، فإذا تليت عليه آيات الله استكبر عنها، فهذا ليس بالمسلم. وأما الإنسان الذي يفعلها بجهالة، ولم يتيسر له من ينصحه، ولم يطلب العلم الذي أنزله الله على رسوله، بل أخلد إلى الأرض واتبع هواه، فلا أدري ما حاله. 

« Quant au Chirk qui peut provenir d’un croyant sans le savoir, tout en s’efforçant à suivre le commandement d’Allah et de Son messager, alors j’ose espérer que cela ne l’exclue pas de la promesse. D’ailleurs, ce genre de chose surgit des compagnons, comme lorsqu’ils juraient par leur père, ou par la Kab3ba, ou encore lorsqu’ils dirent « Ce qu’Allah veut et ce que Mouhammad veut » ou encore « Donne nous un Dhât Anwât »… Mais lorsque la vérité lui apparait, il la suit et ne se met pas à controverser par fougue païenne, en faveur des doctrines des ancêtres et des traditions. Quant à celui qui prétend l’Islam tout en commettant les pires Chirk, après que les versets d’Allah lui soient récités et qu’il s’enorgueillit, ceci n’est pas un musulman. Quant à celui qui les commet par ignorance et qu’il ne peut trouver quelqu’un pour l’orienter, et qu’il n’a pas pu rechercher la science qu’Allah a révélé à Son messager, mais au contraire est resté dans sa terre et a suivit ses désirs, celui là je ne sais quelle est sa situation. » [Dourar As-Saniyya 2/150]

 

Analyse :

Le Cheykh a classé le fait de demander un Dhât Anwât dans la même catégorie que de jurer par les ancêtres ou de dire « Ce qu’Allah et ce que Mouhammad veulent » or toutes ces choses sont du Chirk Asghar comme le mentionnent les savants.

 

§   Troisième citation

Et il dit encore en mentionnant Ibn Taymiya au sujet de Dhât Anwât :

وقال: في اقتضاء الصراط المستقيم: إذا كان هذا كلامه  صلى الله عليه وسلم في مجرد قصد شجرة لتعليق الأسلحة والعكوف عندها، فكيف بما هو أعظم منها، الشرك بعينه بالقبور ونحوها؟ 

« Et il dit dans Iqtidhâ’ou Sirât Al Moustaqîm : et lorsque ses propos, qu’Allah prie sur lui et le salue, concernait le simple fait de vouloir un arbre pour y accrocher les armes et s’y recueillir, que dire de ce qui est pire que cela : le Chirk même avec les tombeaux et les choses comme ça ? » [Dourar As-Saniyya 2/53]

 

Analyse :

Ici le Cheykh mentionna Ibn Taymiya sans le reprendre en quoi que ce soit, que les gens de Dhât Anwât avaient demandé une simple ressemblance des mécréants, sans avoir atteint le niveau du Chirk même.

 

Conclusion : Tous les textes de Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb s’accordent pour considérer que la nature de la demande de ces compagnons dans l’histoire de Dhât Anwât fut du petit Chirk et une imitation des mécréants, sans atteindre le degré du Chirk majeure annulant l’Islam.

 

Si la demande d’un Dhât Anwât était du petit Chirk, pourquoi seraient-ils devenus mécréants s’ils l’avaient tout de même pris après l’interdiction du prophète ?


Et si on dit alors : « Mais si ce qu’ils ont voulu faire était du Chirk Asghar, il est pourtant bien connu que celui qui fait du Chirk Asghar ne sort pas de l’Islam même après que la preuve soit établi, alors pourquoi l’imam Mouhammad Ibn ‘Abdelwahhâb a dit que s’ils l’avaient fait ils seraient devenu mécréants ? »


La réponse est que : Le but que cherchaient les compagnons en prenant un Dhât Anwât, c’est de satisfaire Allah et de se rapprocher de Lui. Or, s’ils avaient tout de même voulu adorer Allah par ce moyen là alors qu’ils savent que le prophète le leur a interdit ; c’est qu’ils ne veulent pas se soumettre au commandement du prophète ni à la Loi qu’il amène d’Allah.

 

Ce principe : Ibn Taymiya nous l’explique en disant :

وإنّما تكون عبادتُه بطاعته؛ وهو طاعة رسله؛ [فَمَنْ] يُطع الرسول فقد أطاع الله؛ فكلّ رسول بُعث بشريعة، فالعمل بها في وقتها هو دين الإسلام. وأمّا ما بُدِّل منها فليس من دين الإسلام. وإذا نُسخ منها ما نُسخ لم يبق من دين الإسلام؛ كاستقبال بيت المقدس في أول الهجرة بضعة عشر شهراً، ثمّ الأمر باستقبال الكعبة؛ وكلاهما في وقته دين الإسلام، فبعد النسخ لم يبق دين الإسلام إلا أن يُولّي المصلّي وجهه شطر المسجد الحرام.  فمن قصد أن يُصلّي إلى غير تلك الجهة، لم يكن على دين الإسلام؛ لأنّه يُريد أن يعبد الله بما لم يأمره. وهكذا كلّ بدعة تُخالف أمر الرسول؛ إمّا أن تكون من الدين المُبدّل الذي ما شرعه الله قطّ، أو من المنسوخ الذي نسخه الله بعد شرعه؛ كالتوجّه إلى بيت المقدس.

  « Et l’adoration d’Allah ne peut se faire qu’en obéissant à Allah, et ceci s’accomplit en obéissant aux messagers qu’Il envoi : dès lors celui qui obéit au messager a en fait obéit à Allah. En effet, tout messager fut envoyé avec une Loi ; s’y conformer lorsqu’elle est en vigueur, c’est ça l’Islam, alors que ce qui y a été modifier par les créatures, ceci n’est pas l’Islam ; et lorsqu’Allah y abroge quelque chose, alors ce qui a été abrogé n’est plus de l’Islam.

Comme par exemple lorsqu’il fallait se tourner vers Jérusalem lors des prières,  au début de l’exile pendant une dizaine de mois : il fut ensuite ordonné de se tourner vers la Ka’ba. Et les deux directions étaient Islam dans leurs périodes respectives de vigueur. Mais une fois abrogé, se tourner vers Jérusalem n’était plus de l’Islam et seule la direction de la Mosquée sacrée devait être prise par celui qui prie.

Et à partir de là, quiconque veut prier dans une autre direction que celle là, il n’est plus dans la religion de l’Islam, car il veut adorer Allah d’une manière qu’Allah n’a pas commandé. Et c’est la même chose concernant toute invention religieuse s’opposant aux ordres du messager d’Allah : soit c’est une modification apportée de toute pièce par une créature, qu’Allah n’a jamais prescrite, soit c’est une chose qu’Allah avait prescrite puis qu’Il a abrogé, comme par exemple le fait de prier vers Jérusalem. » [An-Noubouwât 1/41  7 , 418]

 

Et il dit :

وَأَمَّا مَنْ خَالَفَ مَا عُلِمَ أَنَّ الرَّسُولَ جَاءَ بِهِ فَهُوَ كَافِرٌ بِلَا نِزَاعٍ .

« Quant à celui qui contredit ce que l’on sait être un enseignement venant du messager d’Allah, c’est un mécréant sans aucune divergence. » [Majmoû’ Al Fatâwâ 12/525]


Et il dit :

وإنما الكفر يكون بتكذيب الرسول صلى الله عليهم وسلم فيما أخبر به أو الامتناع عن متابعته مع العلم بصدقه مثل كفر فرعون واليهود ونحوهم

« La mécréance ne peut qu’être soit démentir le messager d’Allah dans ce qu’il informe ; ou alors soit de refuser de se conformer à son enseignement tout en sachant qu’il dit la vérité ; comme ce fut la mécréance de Pharaon, des juifs et ceux du genre. » [Dar’ou Ta3âroudh Al 3aql Wan Naql 1/242]


Quiconque veut adorer Allah d’une autre manière que celle que le prophète a enseigné, après l’avoir su : c’est un mécréant.

 

L’imam Nawawî


Le Cheykh Mouhammad ‘Abderrahmân Al Moubârakfawrî mentionna l’avis de l’imam Nawawi, dans son commentaire de Sounan Tirmidhî sur le Hadîth de Dhât Anwât:

قال الجزري في النهاية هي اسم شجرة بعينها كانت للمشركين ينوطون بها سلاحهم أي يعلقونه بها ويعكفون حولها فسألوه أن يجعل لهم مثلها فنهاهم عن ذلك وأنواط جمع نوط وهو مصدر سمي به المنوط انتهى. "سبحان الله" تنزيهاً وتعجباً "هذا" أي هذا القول منكم "كما قال قوم موسى اجعل لنا إلهاً كما لهم آلهة" لكن لا يخفى ما بينهما من التفاوت المستفاد من التشبيه حيث يكون المشبه به أقوى "لتركبن" بضم الموحدة والمعنى لتتبعن "سنة من كان قبلكم" وفي حديث أبي سعيد عند البخاري: "لتتبعن سنن من قبلكم شبراً شبراً، وذراعاً ذراعاً، حتى لو دخلوا جحر ضب تبعتموهم" قلنا يا رسول الله اليهود والنصاري. قال "فمن"؟ ورواه الحاكم عن ابن عباس وفي آخره: "وحتى لو أن أحدكم جامع امرأته في الطريق لفعلتموه" قال المناوي إسناده صحيح والسنة لغة الطريقة حسنة كانت أو سيئة، والمراد هنا طريقة أهل الهواء والبدع التي ابتدعوها من تلقاء أنفسهم بعد أنبيائهم من تغيير دينهم وتحريف كتابهم كما أتى على بني إسرائيل حذو النعل بالنعل وقال النووي: المراد الموافقة في المعاصي والمخالفات لا في الكفر وفي هذا معجزة ظاهرة لرسول الله صلى الله عليه وسلم فقد وقع ما أخبر به صلى الله عليه وسلم انتهى.

« Al Jazrî dit dans An-Nihâya : « Et c’est le nom d’un arbre bien précis qui appartenait aux idolâtres, auquel ils accrochaient leurs armes et autour duquel ils se recueillaient. Ils lui demandèrent alors de leur donner la même chose, et il le leur interdit. Et Anwât et le pluriel de Nawt qui est un nom verbal que l’on donne à ce à quoi on accroche des choses. » Fin de citation. « Gloire à Allah ! » Par purification envers Allah et étonnement « Ceci » c'est-à-dire ce que vous venez de dire « est comme ce qu’on dit le peuple de Moûsâ « Donne nous un dieu comme ceux-là ont des dieux » » Cependant, il n’échappe à personne la différence qu’il y a entre les deux, que l’ont déduit de cette comparaison, car l’objet de comparaison était pire. « Vous suivrez les traditions de ceux d’avant vous » et dans la version d’Abou Sa‘îd Al Khoudrî selon Al Boukhârî « « Vous suivrez les traditions de ceux d’avant vous empan par empan, même s’ils entreraient dans un terrier de lézard vous les y suiveriez. » Nous dîmes Ô messager d’Allah, sont-ce les juifs et les chrétiens ? » Le prophète dit « Qui d’autre ?! » »   Et Al Hâkim le rapporta d’après Ibn ‘Abbâs avec à la fin « Même si l’un d’entre eux forniquerait avec sa femme en chemin, vous le feriez » et Al Mounâwî a dit « Ses rapporteurs sont authentique » et la tradition linguistiquement parlant désigne le chemin que l’on suit, qu’il soit bon ou mauvais, et ce qui est visé ici est la voie des gens des passions et des hérésie, qu’ils innovent d’eux même après leur prophètes comme modification de leur religion et le trafique de leur Livre comme cela arriva aux Fils d’Israël. Et Nawawî a dit « Ce qui est visé ici est le fait de se conformer aux péchés et aux contradictions, et non pas à la mécréance, et dans ce Hadîth nous trouvons un miracle évident du messager que la paix soit sur lui, car ce qu’il a annoncé s’est réalisé » fin de citation. » [Touhfat oul Ahwadhî 6/339]

 

Analyse :


·         Le cheykh Mouhammad Al Moubârakfawrî a clairement stipulé qu’il y a une différence évidente entre la demande des compagnons et celle des fils d’Israël.

 

·         L’imam Nawawi a clairement stipulé que ce Hadîth parle d’imiter les mécréants dans les péchés et les hérésies, et non dans la mécréance.

 

L’imam Châtibi


Il considéra la demande de ces compagnons comme une simple ressemblance à l’adoration de fausse divinité sans en être pour autant ; il dit :

(والذي يدل على الثاني قوله فقلنا يا رسول الله اجعل لنا ذات أنواط فقال عليه السلام هذا كما قالت بنوا إسرائيل اجعل لنا إلها الحديث فإن اتخاذ ذات أنواط يشبه اتخاذ الآلهة من دون الله لا أنه هو بنفسه)

 « Et ce que nous indique la deuxième chose, c’est lorsqu’il dit « Nous dîme Ô messager d’Allah donne nous un Dhât Anwât comme eux ont un Dhât Anwât » le prophète répondit « Ceci est semblable à ce qu’ont dit les fils d’israël « Donne nous une divinité… » Jusqu’à la fin du Hadîth. Effectivement, le fait de prendre un Dhât Anwât ressemble à prendre une divinité en dehors d’Allah, mais ce n’est pas la même chose. » [Al I3tiçâm 2/246].

 

Analyse :

·         L’imam Châtibî a ici clairement stipulé que ce qu’on demandé ces compagnons n’est pas la même chose que de demandé d’adorer une fausse divinité. Or s’ils n’ont pas demandé d’adorer de fausse divinité, ils n’ont donc pas demandé de Chirk majeure.

 

Ibn Taymiya

§  Première citation

Il dit dans « Iqtidhâ’ Sirât Al Moustaqîm » 2/ 257 :

و لما كان للمشركين شجرة يعلقون عليها أسلحتهم، ويسمونها ذات أنواط، فقال بعض الناس: يا رسول الله اجعل لنا ذات أنواط، كما لهم ذات أنواط. فقال: الله أكبر، قلتم كما قال قوم موسى: اجعل لنا إلها كما لهم آلهة، إنها السنن لتركبن سنن من كان قبلكم". فأنكر النبي صلى الله عليه وسلم مجرد مشابهتهم للكفار في اتخاذ شجرة يعكفون عليها، معلقين عليها سلاحهم. ) فكيف بما هو أعظم من ذلك من مشابهتهم المشركين، أو هو الشرك بعينه؟

« Et lorsque les idolâtres avaient un arbre auquel ils accrochaient leurs armes, qu’ils appelaient « Dhât Anwât », certains gens dirent « Ô messager d’Allah, donne nous un Dhât Anwât comme leur Dhât Anwât ! » Il dit « Allah est le plus grand, vous avez dit la même chose que le peuple de Moûsâ « donne nous un dieu comme ils ont des dieux… » C’est une coutume, vous suivrez les coutumes de ceux d’avants vous… » Le prophète, que la Paix et le Salue soient sur lui, les condamna pour le simple faite de ressembler aux mécréants en prenant un arbre auprès duquel ils se recueillent et accrochent leurs armes. Que dire alors de ce qui est pire que de ressembler aux idolâtres, n’est-ce pas l’idolâtrie même ? »

 

Analyse :

Ici, Ibn Taymiya considéra que le Chirk est pire que de ressembler aux mécréants, et que la demande des compagnons fut moins grave que le Chirk.

 

§  Deuxième citation

Il dit dans Majmoû3 Al Fatâwâ 28/136, 137

وأما الأشجار والأحجار والعيون ونحوها مما ينذر لها بعض العامة أو يعلقون بها خرقاً أو غير ذلك أو يأخذون ورقها يتبركون به أو يصلون عندها أو نحو ذلك فهذا كله من البدع المنكرة وهو من عمل أهل الجاهلية ومن أسباب الشرك بالله تعالى وقد كان للمشركين شجرة يعلقون بها أسلحتهم يسمّونها ذات أنواط فقال بعض الناس: يا رسول الله! اجعل لنا ذات أنواط كما لهم ذات أنواط فقال: "الله أكبر قلتم كما قال قوم موسى لموسى: اجعل لنا إلهاً كما لهم آلهة إنها السنن لتركبن سنن من كان قبلكم شبر بشبر وذراع بذراع حتى لو أن أحدهم دخل جحر ضب لدخلتم وحتى لو أن أحدهم جامع امرأته في الطريق لفعلتموه" وقد بلغ عمر بن الخطاب: أن قوماً يقصدون الصلاة عند الشجرة التي كانت تحتها بيعة الرضوان التي بايع النبي صلى الله عليه وسلم تحتها فأمر بتلك الشجرة فقطعت وقد اتفق علماء الدين على أن من نذر عبادة في بقعة من هذه البقاع لم يكن ذلك نذراً يجب الوفاء به ولا مزية للعبادة فيها

« Quant aux arbres, aux pierres ou aux puits et les choses comme ça où certaines populaces vont accrocher des morceaux de tissus ou autre ou prennent des feuilles d’arbres comme moyen de prendre la Baraka, ou prient auprès de cet arbre etc. Tous ceci sont des hérésies condamnables et ce sont des coutumes païennes et des causes pouvant amener à donner des associés à Allah. Et les idolâtres avaient un arbre sur lequel ils accrochaient leurs armes qu’ils appelaient « Dhât Anwât » alors des gens dirent « Ô messager d’Allah ! Donne nous un Dhât Anwât comme ceux là ont un Dhât Anwât » il dit alors « Allah est le plus grand ! Vous venez de dire comme le peuple de Moûsâ dit à Moûsâ « Donne nous un dieu comme ceux là ont des dieux » c’est certes une coutume, vous suivrez la coutume de ceux d’avant vous empan par empan, coudée par coudée, au point que si l’un d’entre eux entrait dans le terrier d’un lézard, vous les suivrez, au point que si l’un d’entre eux copulait avec sa femme dans la rue vous le ferez… » Et ‘Omar Ibn Khattab entendit dire que des gens voulaient faire la prière auprès de l’arbre sous lequel se passa l’allégeance de la satisfaction rendue envers le prophète salla llahou ‘alayhi wa sallam, Omar ordonna alors qu’on abatte cet arbre. Et tous les savants de la religion se sont entendu pour dire que celui qui fait vœu d’adorer dans l’un de ces endroits, il ne lui sera pas obligatoire d’honorer son vœu, et qu’il n’y a aucun mérite d’y pratiquer des cultes. » Fin de citation.

 

Analyse :

Ibn Taymiya considéra que le fait de rechercher la bénédiction au moyen des arbres, d’y accomplir des prières (vouées à Allah) sont du domaine de l’hérésie pouvant aboutir au Chirk majeure, et il compara à ces choses là la demande des compagnons « Donne nous un Dhât Anwât ».

 

Cheykh ‘Abdellatîf Ibn ‘Abderrahmân Âl Cheykh

Il dit :

إذا كان الرسول - صلوات الله وسلامه عليه - أنكر عليهم مجرد طلبهم منه، مشابهة المشركين، في العكوف، وتعليق الأسلحة، للتبرك، فما ظنك : بما هو أعظم من ذلك، وأطم ؟! الشرك الأكبر، الذي حرمه الله، ورسوله، وأخبر أن أصلح الخلق، لو يفعله لحبط عمله، وصار من الظالمين

« Alors si le messager –que les honneurs et les salutations d’Allah soient sur lui- a condamné leur simple demande de ressembler à ceux qui donnent des associés à Allah dans le fait de se recueillir, et d’accrocher les armes pour chercher la bénédiction, que penses-tu alors de ce qui est pire que ça encore : le Chirk majeure interdit par Allah, et dont il annonça que si la meilleure et la plus dévote créature le commettait : toutes ses œuvres seraient annulés et qu’il se transformerait alors en un injuste ! »  [Dourar As-Saniyya 1/389]


Et ainsi, il n’est pas rapporté d’un seul salaf avant le 12ième siècle de l’hégire, que ces compagnons auraient demandé un arbre pour l’adorer ou en croyant que cet arbre à le pouvoir de bénir et de causer le bien et le mal, mais tous les savants ont mentionné que leur demande était du Chirk mineure n’invalidant pas l’Islam, et qu’ils voulaient que la bénédiction vienne d’Allah au moyen de cet arbre.



[1] Cela signifie en arabe « Ce à quoi on accroche… »

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 08:02

L’argument du Hadîth de Mou‘âdh


Les égarés utilisent le Hadîth de Mou‘âdh qui se prosterna devant le prophète salla llahou ‘alayhi wa sallam pour le saluer, car il avait vu les mécréants saluer leurs maîtres de cette manière. Le prophète lui dit « Si j’avais pu ordonner à quelqu’un de se prosterner pour un autre qu’Allah, j’aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son mari. » Ils disent donc qu’il ne fut pas mécréant bien qu’il s’est prosterné pour un autre qu’Allah.

 

La réponse à cela :


Mou’âdh n’a pas commis de polythéisme dans ce Hadîth alors comment cela serait-il un argument en votre faveur ? Cette prosternation n’était pas une adoration mais un salut, et ce genre de prosternation n’est pas du polythéisme, et c’était même une chose permise dans les ancienne lois, et Allah ordonna aux anges de se prosterner devant Âdam : « Et lorsque Nous dîmes aux anges : prosternez vous devant Âdam, ils se prosternèrent sauf Iblîs qui refusa et s’enfla d’orgueil et fut au nombre des mécréants. » Sourate 2 verset 34. Or Allah n’ordonne jamais d’adorer un autre que Lui, et aucun musulman ne diverge sur ça, cela prouve que la prosternation de salutation n’est pas une adoration.


De ce fait, le Hadîth de Mou‘âdh n’a aucun rapport de près ou de loin avec la question de ceux qui font du grand polythéisme.

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Tahakoum

 

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Comprendre l'Islam avec facilité

 

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  8365-حَدَّثَنَا فُضَيْلُ بْنُ عِيَاضٍ ، عَنِ الأَعْمَشِ ، عَنْ خَيْثَمَة ، عَنْ عَبْدِ اللهِ بْنِ عَمْرٍو , قَالَ : يَأْتِي عَلَى النَّاسِ زَمَانٌ يَجْتَمِعُونَ وَيُصَلُّونَ فِي الْمَسَاجِدِ وَلَيْسَ فِيهِمْ مُؤْمِنٌ. [مستدرك الحاكم برقم ٨٣٦٥]


Foudhayl Ibn Iyadh nous   rapporte, d’après Al-Amach, d’après Haythama, d’après Abd’Allah Ibn Amr   -qu’Allah les agrée- qui a dit : « Viendra au gens une époque ou il se rassemblerons et prierons dans les mosquées sans qu’il n’y est parmi eux, un seul croyant. » (Musulman Authentifié et rapporté par Al-Hakim n°8365, Ibn Abi Chayba n°30992, Kanz Al-Oumal n°31109, Al-Ajouri dans Al-shari’a page 87, Faryabi dans Sifat Al-Mounafiq n°101

 

30244- حَدَّثَنَا وَكِيعٌ ، عَن مُوسَى بْنِ عُبَيْدَةَ ، عَن وَهْبِ بْنِ وَهْبٍ ، عَن سَعِيدِ بْنِ الْمُسَيَّبِ ، عَن عُمَرَ ، أَنَّهُ كَانَ يَقُولُ إذَا اسْتَلَمَهُ يَعْنِي الْحَجَرَ : آمَنْت بِاللهِ وَكَفَرْت بِالطَّاغُوتِ. [مصنف ابن ابي شيبة برقم ٣٠٢٤٤]

 

Wakihrapporte, d’après Moussa Ibn Oubayda, d’après Wahb Ibn Wahb, d’après Saïd Ibn Al Moussayib, que Omar Ibn Al Khattab -qu'Allah les agrées- lorsqu’il touchait la pierre noir, disait : « J’ai Foi en Allah et je mécroie au Taghout » Rapporté par Ibn Abi Chayba dans sont Moussanaf n°30244 et n°16044

 

3518- حَدَّثَنَا حَاتِمُ بْنُ إسْمَاعِيلَ ، عَنْ جَعْفَرٍ ، عَنْ أَبِيهِ ، قَالَ : كَانَ عَلِيُّ بْنُ الْحُسَيْنِ يُعَلِّمُ وَلَدَهُ يَقُولُ قُلْ آمَنْت بِاَللَّهِ وَكَفَرْت بِالطَّاغُوتِ. [مصنف ابن ابي شيبة برقم ٣٥١٨]

 

Hatim Ibn Ismaïl rapporte d'après jaffar, d'après sont père qui dit: « Ali Ibn Al Housseyn -qu'Allah les agrées- enseignait a son fils ces paroles : « Dis : J’ai cru en Allah et mécru au Taghout. » Rapporté par Ibn Abi Chayba dans sont Moussanaf n°351

 

 

Mouadh Ibn Jabal –qu’Allah l’agrée- a dit : « J’accepte la vérité de quiconque l’apporte même si c’est un mécréant ou un pervers, et méfiez vous de l’égarement du sage, ils ont dis : comment savoir lorsqu’un mécréant dit une parole de vérité ? Il dit : la vérité est lumière. » Authentique rapporté par Abou Daoud n°4611 (202/4) Al-Hakim n°8422 (4/507) Bayhaqi n°20705 (10/210) Dhahabi 1/405 Majmoû‘Al Fatâwâ

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